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Coronavirus: surmortalité élevée causée par la pandémie, assouplissements en Allemagne et Norvège

Coronavirus: surmortalité élevée causée par la pandémie, assouplissements en Allemagne et Norvège
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Par AlAhed avec AFP

La surmortalité causée par la pandémie est deux à trois fois plus élevée que les décès officiellement attribués au Covid-19 depuis l'apparition des premiers cas fin 2019 en Chine, a indiqué l'Organisation mondiale de la santé (OMS) vendredi.

En 2020 le Covid-19 a causé au moins trois millions de morts directes et indirectes, tandis que le nombre de décès officiels attribués au virus s'est élevé à environ 1,8 million, selon l'OMS.

La pandémie a causé jusqu'à présent «environ 6 à 8 millions» de morts directes et indirectes, a estimé le Dr Samira Asma, sous-directrice générale chargée des données à l'OMS.

L'écart entre ce que les experts appellent la surmortalité - ou «l'excès de décès» - et le bilan officiel du nombre de morts est lié à plusieurs facteurs.

Certains pays prennent du retard dans la notification des décès, tandis que des personnes meurent sans avoir été testées. D'autres sont décédées d'autres maladies pour lesquelles elles n'ont pas pu se faire soigner, soit par crainte d'aller dans les centres de santé, soit en raison des mesures de confinement.

Espagne: les étrangers vaccinés accueillis à partir du 7 juin

L'Espagne laissera entrer sur son territoire à partir du 7 juin «toutes les personnes vaccinées» quel que soit leur pays d'origine, a annoncé vendredi le chef du gouvernement Pedro Sanchez.

Les Britanniques, qui fournissent en temps normal le premier contingent de touristes en Espagne, pourront s'y rendre librement à partir de lundi.

Assouplissements en Allemagne et Norvège

Boire une bière en terrasse après quelques longueurs de piscine et avant une séance de cinéma en plein air: la vie a repris vendredi en Allemagne avec la levée de nombreuses restrictions.

A Berlin, il faut toutefois présenter un test négatif, ou une preuve de vaccination, pour déguster son café ou son verre à l'extérieur.

Le ministre de la Santé, Jens Spahn, a salué le fait que l'Allemagne ait surmonté la troisième vague d'infections, mais a exhorté la population à rester prudente.

La Norvège a elle annoncé vendredi un nouvel allègement de ses mesures sanitaires à compter du 27 mai. Les bars pourront vendre de l'alcool jusqu'à minuit (contre 21H00 actuellement). Mais il faudra continuer de rester assis et à un mètre les uns des autres.

La limite conseillée du nombre de convives chez soi sera relevée de cinq à dix personnes --celles vaccinées ou immunisées ne comptant pas-- et les voyages non essentiels à l'intérieur de la Norvège ne seront plus déconseillés.

Japon: Moderna et AstraZeneca approuvés

Le gouvernement japonais a approuvé vendredi les vaccins de Moderna et AstraZeneca, avec des réserves toutefois sur ce dernier.

L'état d'urgence sanitaire a été élargi à Okinawa (sud), portant à dix le nombre de départements placés sous ce régime.

Les anticorps persistent «jusqu'à 13 mois après» une infection

Les anticorps dirigés contre la protéine spike du virus du Covid-19 persistent «jusqu'à 13 mois après l'infection», selon une étude du CHU de Strasbourg (France) dévoilée jeudi, qui n'a pas encore été publiée dans une revue scientifique.

Une étude italienne publiée début mai avait annoncé que les anticorps neutralisant le Covid-19 restaient dans le sang pendant au moins huit mois après une infection.

L'étude strasbourgeoise, conduite notamment par la biologiste Floriane Gallais et pilotée par la professeure Samira Fafi-Kremer, a suivi pendant plus d'un an 1.309 personnes, dont 393 avaient déjà contracté le Covid-19.

Sur ce dernier groupe, «un an après l'infection, 97% des individus ont gardé leurs anticorps anti-S», dirigés contre la protéine spike, pointe à la surface du virus qui lui permet de s'attaquer aux cellules humaines, indique un communiqué du CHU.

En comparant le nombre de réinfections survenues au cours de l'étude au sein de ce groupe avec le nombre de nouvelles infections au sein du groupe témoin de 916 personnes, les chercheurs calculent que le risque de contracter la maladie est «réduit de 96,7% chez les personnes anciennement infectées», grâce à «la persistance à long terme des anticorps anti-S».

Les scientifiques ont également relevé que, treize mois après, la concentration de ces anticorps dans l'organisme permet de neutraliser «le virus sauvage (la forme initiale du virus, ndlr) et le variant britannique, mais pas le sud-africain».

L'étude souligne que la vaccination, même à dose unique, «renforce la protection contre les variants en augmentant de manière significative» les quantités d'anticorps.

En Afrique les malades graves meurent davantage

Les malades graves du Covid-19 meurent davantage en Afrique que sur les autres continents, sans doute à cause du manque d'équipements de soins critiques, suggère une étude publiée par la revue médicale The Lancet, malgré la difficulté à recueillir des données exhaustives.

Plus de 3,4 millions de morts

La pandémie a fait au moins 3.432.711 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles, vendredi à 10H00 GMT.

Après les Etats-Unis (588.539), les pays comptant le plus grand nombre de morts sont le Brésil (444.094), l'Inde (291.331), le Mexique (221.080), et le Royaume-Uni (127.701).

Ces chiffres, qui reposent sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé, sont globalement sous-évalués.

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