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Boycott de produits israéliens: décision mardi de la justice française

Boycott de produits israéliens: décision mardi de la justice française
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Par AlAhed avec sites web

Le tribunal correctionnel de Lyon rend mardi sa décision dans l'affaire où est poursuivie la directrice de publication du site Europalestine par l’entreprise pharmaceutique israélienne Teva pour avoir relayé un appel au boycott lancé par des militants pro-palestiniens.

Ancienne journaliste, Olivia Zemor a comparu le 16 mars pour diffamation et incitation à la discrimination économique après avoir fait état sur son site, sous le titre «Teva, on n'en veut pas», de l'action de militants devant la plus grande pharmacie de cette ville en 2016.

La société Teva Santé, implantée en France et dont la maison-mère a son siège en «Israël», est le leader mondial des médicaments génériques.

L'initiative jugée s’inscrit dans le mouvement BDS («boycott, désinvestissement et sanctions»), une campagne mondiale de boycott économique, culturel ou scientifique d'«Israël».

A l’audience, soutiens et avocats de Mme Zemor avaient défendu une action relevant d’une «démarche citoyenne» et de la liberté d’expression.

Au terme de 7 heures d’audience, le procureur avait requis une amende 2.000 euros à l’encontre d’Olivia Zemor.

La décision des juges lyonnais est très attendue après qu'en juin dernier un arrêt de la Cour européenne des droits de l'Homme a condamné la France dans une affaire similaire, estimant que les faits «relevaient de l’expression politique et militante».

 

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