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L’armée de l’occupation fait marche arrière et dit finalement ne pas être entrée dans Gaza

L’armée de l’occupation fait marche arrière et dit finalement ne pas être entrée dans Gaza
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Par AlAhed avec AFP

Après avoir annoncé la présence de ses soldats dans la bande de Gaza, l’armée de l’occupation israélienne a fait marche arrière vendredi, évoquant un «problème de communication en interne», à l’heure où le bilan de ses frappes dans ce territoire palestinien cette semaine franchit le seuil des 100 martyrs.

«L’aviation israélienne et des troupes au sol mènent actuellement une attaque dans Gaza», a d’abord écrit l’armée de l’occupation dans un bref message.

Interrogé par l’AFP, le porte-parole de l’armée, Jonathan Conricus, a confirmé que des soldats étaient entrés dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, sans préciser leur nombre, ni la durée, ni l’étendue de l’opération.

Puis, deux heures plus tard, le porte-parole de l’armée israélienne a émis une «clarification» pour dire «qu’il n’y avait actuellement pas de troupes dans la bande de Gaza».

Interrogé à nouveau, le porte-parole de l’armée a expliqué cet imbroglio apparent par un «problème de communication en interne» et que des troupes bombardaient Gaza mais de l’extérieur du territoire.

 

 

L’armée de l’occupation israélienne avait massé jeudi chars et véhicules blindés le long du territoire palestinien d’où les troupes israéliennes s’étaient retirées unilatéralement en 2005. Et le ministère de la Guerre a donné le feu vert à l’armée pour mobiliser au besoin des milliers de réservistes.

Le porte-parole des Brigades al-Qods, la branche militaire du Jihad islamique, Abou Hamza a mis en garde «Israël» contre toute incursion sur le sol de Gaza, soulignant que «Gaza est le territoire que l’occupation israélienne regrettera d’y avoir pensé».

«Si vous pensez à une bataille au sol, sachez que vous nous tracez le chemin  vers une victoire certaine», a averti Abou Hamza dans une vidéo.

Et de poursuivre : «Le sort de vos soldats sera entre un mort ou un détenu, alors ne nous menacez pas de ce qui sera notre victoire», réitérant que «Gaza est le territoire que l’occupation regrettera d’y avoir pensé».

«Vous pouvez demander au rat Ghassan Alayyan et à ses soldats ce qui leur est arrivé lorsqu’ils ont pensé à avancer dans une bataille terrestre à Gaza», a-t-il ajouté soulignant que «toute agression menée par l’ennemi ne changera rien à la  stratégie de la résistance et ne pourra la briser».

«Toute agression menée par l’ennemi ne changera pas la stratégie de la résistance», a-t-il affirmé soulignant que «notre jihad se poursuit, nos opérations sont continues et la victoire est pour notre peuple».

Depuis le début de ce nouveau cycle de violences lundi, 103 Palestiniens, dont 27 enfants, sont tombés en martyre dans la bande de Gaza, et 580 blessés, selon un dernier bilan du ministère local de la Santé.

Vols détournés

Le nouveau conflit a été déclenché après un barrage de roquettes du Hamas tirées vers les territoires occupés en solidarité avec les plus de 700 Palestiniens blessés dans des heurts avec la police de l’occupation sur l’esplanade des Mosquées à Al Qods occupée.

Les heurts sur l’esplanade, troisième lieu saint de l’islam, avaient suivi plusieurs jours de vives tensions et de heurts à Al-Qods, dus principalement aux menaces d’expulsion de familles palestiniennes au profit de colons israéliens d’un quartier de la Ville sainte.

Appelant les compagnies aériennes à suspendre leurs vols vers «Israël», le Hamas a annoncé une roquette d’une portée de 250 km en direction du deuxième aéroport de l’entité sioniste, dans le sud, vers lequel les autorités aéroportuaires ont détourné les vols à destination de «Tel-Aviv» en raison des tirs.

Plusieurs compagnies ont d’ailleurs suspendu leurs vols vers l’aéroport international «Ben Gourion» de «Tel-Aviv».

Les autorités américaines ont d’ailleurs appelé jeudi leurs ressortissants à «éviter de se rendre en Israël» en raison de la flambée de violence.

 

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