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Elections israéliennes: après le dépouillement de 93,4% des voix, toujours aucune majorité ne se dégage

Elections israéliennes: après le dépouillement de 93,4% des voix, toujours aucune majorité ne se dégage
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Par AlAhed avec sites web

Le dépouillement des bulletins de vote des élections israéliennes s’est poursuivi jeudi matin 25 mars, les résultats ne montrant jusqu’à présent aucune tendance claire pour une majorité, qu’elle soit en faveur du Premier ministre Benjamin Netanyahu ou de ses opposants.

Les 46.000 bulletins de vote comptés pendant la nuit par le «Comité central des élections» ne semblent pas avoir modifié la composition du scrutin.

Selon les estimations publiées par les médias israéliens, les blocs de Netanyahu et de son rival obtiendraient chacun une cinquantaine de voix, et ne franchiraient pas le seuil des 61 sièges nécessaires à la formation d’une coalition.

De leurs côtés, le parti arabe «Raam» (5 sièges) et le parti national religieux «Yamina» (7 sièges), qui n’ont pas dit expressément quel camp ils comptaient rejoindre, se présentent comme «faiseurs de roi».

Il restait jeudi matin environ 425.000 votes par correspondance à compter, ainsi que 55 urnes provenant de bureaux de vote à dépouiller.

Jusqu’à présent, plus de 4 millions de votes ont été dépouillés, soit 90,6 % des voix exprimés lors du scrutin.

Selon le «Comité central des élections», les résultats définitifs devraient être annoncés vendredi matin.

Les votes par correspondance, qui représentent environ 10% du vote général, pourraient déterminer le sort de l’impasse politique: la formation d’une coalition, ou bien la convocation d’une cinquième élection, en moins de deux ans.

Les trois derniers scrutins avaient placé Netanyahu et son rival, l’ex-chef de l’armée et centriste Benny Gantz, au coude-à-coude. Après les troisièmes législatives, Gantz avait décidé de s’allier à son ennemi politique pour former un «gouvernement d’union et d’urgence» face à la crise sanitaire, qui n’a survécu que quelques mois.

Une «loi» interdisant un Premier ministre d’occuper ses fonctions en cas d’inculpation

Entre-temps, le «Parti travailliste» compte faire adopter une «loi» au Parlement interdisant une personne inculpée pour corruption d’être Premier ministre, a déclaré l’ancien député, Omer Barlev, sur le point de réintégrer la «Knesset» avec son parti.

Il s’agirait de réunir le soutien de 61 députés pour nommer un nouveau président de la «Knesset» qui permettra à une telle «législation» de prendre forme.

Rappelons que depuis fin juin, des manifestants se rassemblent, chaque samedi soir, pour protester contre Netanyahu inculpé pour corruption dans trois affaires et critiqué pour les aides jugées insuffisantes aux travailleurs ayant perdu leur emploi avec la pandémie.

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