Macron rencontre le chef du Conseil de la présidence libyenne, souligne la nécessité de l’application du cessez-le-feu

Par AA

S'il n'y a pas de stabilité et de paix en Libye et si les organisations terroristes et les passeurs ne sont pas éliminés, alors il n'y aura pas de paix en Méditerranée, au Moyen-Orient, dans la région du Sahel et en Afrique, a déclaré le Président français, Emmanuel Macron.

C’est ce qui ressort des déclarations faites par le Président Macron, lors d'une conférence de presse conjointe à la suite de sa rencontre avec Mohamed Al-Manfi, chef du Conseil de la présidence libyenne, et son adjoint, Moussa Al-Koni, au palais de l'Élysée, dans la capitale Paris.

Macron a fait savoir qu'ils avaient eu des dialogues positifs avec Al-Manfi afin d’aboutir à une réelle stabilité en Libye, et qu'ils avaient tenu une excellente réunion, soulignant que son pays soutenait la Libye et qu'il était redevable à la Libye et à son peuple.

Le Président français a souligné le droit des Libyens de vivre dans un pays stable, ajoutant : «Si la stabilité et la paix ne sont pas réalisées en Libye, et si les organisations terroristes et les passeurs qui déstabilisent votre pays ne sont pas éliminés de votre pays (s’adressant à Al-Manfi et Al-Koni) et de la région, alors il n’y aura pas de paix ni en Libye, ni au Moyen-Orient, ni dans l’est de la Méditerranée, ni au Sahel, ni en Afrique.»

Emmanuel Macron a souligné la nécessité de l’application totale de l'accord de cessez-le-feu en Libye, et la tenue d'élections à la fin de cette année, engageant l’aide de la France et de l'Europe à la Libye à ce propos, et que cette question sera à l'ordre du jour du prochain sommet des dirigeants européens.

Le Président Macron a exprimé la volonté de mettre en place un «agenda qui serve le peuple libyen», notant au passage que son pays allait rouvrir l’ambassade française en Libye, sise dans la capitale Tripoli, dès le 29 mars, après une fermeture qui a duré sept ans.