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Virus: plus de 900.000 morts en Europe, le rapport de l’OMS sur l’origine du Covid retardé

Virus: plus de 900.000 morts en Europe, le rapport de l’OMS sur l’origine du Covid retardé
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Par AlAhed avec AFP

Le rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur l'origine du Covid-19 a été retardé alors que l’Europe a franchi mardi le cap de 900.000 décès du coronavirus et la France a annoncé avoir détecté un variant en Bretagne.

Plus de 900.000 décès du Covid-19 ont été officiellement enregistrés en Europe depuis le début de la pandémie en décembre 2019, selon un comptage réalisé par l'AFP mardi à 08H45 GMT à partir de bilans fournis par les autorités de santé.

Les 52 pays et territoires de la région (qui inclut la Russie et la Turquie) totalisaient 900.185 décès (pour 40.083.433 cas déclarés), devant l'Amérique latine et les Caraïbes (721.581 morts), les Etats-Unis/Canada (558.110), et l'Asie (263.250).

Les pays européens les plus touchés sont le Royaume-Uni avec 125.580 morts, l'Italie (102.499), la Russie (92.937), la France (90.788) et l'Allemagne (73.656). Ces cinq pays concentrent plus de la moitié des décès en Europe.

Plus de 2,66 millions de morts

A l’échelle mondiale, la pandémie a fait au moins 2.661.919 morts dans le monde depuis le début de la pandémie, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles mardi à 11H00 GMT.

Les Etats-Unis sont le pays comptant le plus de morts, soit 535.661, suivis par le Brésil (279.286) et le Mexique (194.944), l'Inde (158.856 morts) et le Royaume-Uni (125.580).

Ces chiffres, qui reposent sur les bilans quotidiens des autorités sanitaires sans inclure les réévaluations fondées sur des bases statistiques, sont globalement sous-évalués.

AstraZeneca: les suspensions se multiplient

Côté vaccination, la Suède, le Luxembourg et Chypre ont décidé à leur tour de suspendre l'administration du vaccin d'AstraZeneca contre le Covid-19, après le signalement de possibles effets secondaires mais sans lien avéré à ce stade.

Une quinzaine de pays, notamment la France, l'Allemagne et l'Italie, ont suspendu par précaution l'administration du vaccin du laboratoire suédo-britannique à la suite de graves problèmes sanguins détectés chez des personnes vaccinées, tels que des difficultés à coaguler ou la formation de caillots (thrombose).

Par ailleurs, la Thaïlande qui avait été le premier pays en dehors de l'Europe à retarder temporairement l'AstraZeneca, a repris la vaccination. Le Premier ministre a donné l'exemple en recevant la première dose.

Réunions EMA et OMS

L'Agence européenne du médicament (EMA) a annoncé qu'elle examinerait mardi les informations sur ces cas, avant une «réunion extraordinaire» jeudi, tout en réaffirmant que les avantages de ce vaccin étaient supérieurs aux risques.

Accord d’AstraZeneca avec les USA

Le groupe pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca a cependant annoncé mardi un accord avec les Etats-Unis pour fournir au pays cette année jusqu'à 700.000 doses d'un traitement par anticorps en cours de développement contre le Covid-19.

Le Groupe consultatif d'experts de l'OMS sur la vaccination se réunit également mardi.

200 millions de doses de BioNTech-Pfizer pour l'UE

Dans le même contexte, l'UE doit recevoir 200 millions de doses du vaccin BioNTech-Pfizer au deuxième trimestre, après un accord prévoyant une «accélération» des livraisons, a annoncé mardi la Commission européenne.

Rapport sur l'origine du Covid retardé

Les experts de l'OMS dépêchés en janvier en Chine pour étudier les origines de la pandémie publieront leur rapport, élaboré avec les experts chinois, «très probablement» la semaine prochaine, et non cette semaine, a annoncé mardi l'agence onusienne.

Le rapport «n'est tout simplement pas prêt», a déclaré un porte-parole de l'OMS.

Test pour détecter les mutations du virus

Par ailleurs, le groupe pharmaceutique suisse Roche a annoncé mardi le lancement d'un nouveau test de diagnostic, conçu pour détecter les variations du coronavirus.

Ce test permet de détecter et différencier les mutations observées dans les variants britannique, sud-africain et brésilien.

Un nouveau variant détecté en Bretagne

En France, un nouveau variant du coronavirus SARS-CoV2 a été détecté en Bretagne, a annoncé lundi la Direction générale de la santé (DGS), précisant que des investigations sont en cours pour en évaluer la transmissibilité et la sévérité.

En attendant, ce variant a été classé dans la catégorie «à suivre» par les autorités, celle qui regroupe la plupart des milliers de variants qui apparaissent naturellement dans le monde, et dont seule une petite proportion poseront finalement des problèmes particuliers de santé publique, par exemple s'ils s'avèrent plus transmissibles.

Les autorités sanitaires ont tout d'abord détecté en Bretagne plusieurs cas de malades présentant les symptômes du Covid, «rattachés à un cluster» mais dont les tests PCR étaient négatifs.

Il s'agit d'un cluster au centre hospitalier de Lannion (Côtes d'Armor). Le 13 mars, 79 cas y ont été identifiés, dont 8 cas porteurs du variant, confirmé par séquençage.

Des analyses réalisées par l'Institut Pasteur ont mis «en évidence un nouveau variant (...) porteur de neuf mutations dans la région codant pour la protéine S mais également dans d'autres régions virales», a précisé la DGS dans un message aux professionnels de santé.

L'apparition de variants du virus est un processus naturel puisque celui-ci acquiert des mutations au fil du temps, pour assurer sa survie.

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