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L’ayatollah Sistani au pape: les chrétiens d’Irak doivent vivre «en paix»

L’ayatollah Sistani au pape: les chrétiens d’Irak doivent vivre «en paix»
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Par AlAhed avec AFP

Le grand ayatollah Ali Sistani, référence de la majorité des musulmans chiites d'Irak et du monde, a déclaré samedi prêter attention à ce que les chrétiens en Irak vivent «en paix» et avec «tous les droits», lors d'une rencontre inédite avec le pape François.

En venant dans la ville sainte chiite de Najaf, le pape argentin entendait tout à la fois tendre la main à l'islam chiite et porter la cause des chrétiens d'Irak -- 1% de la population dans ce pays musulman -- qui se disent régulièrement victimes de discrimination.

C'est la première fois dans l'histoire que chef des 1,3 milliard de catholiques du monde s'entretient avec le grand ayatollah de Najaf.

«Attention portée» aux chrétiens

Mais de cette rencontre au sommet n'ont filtré que deux choses. Une photo des deux hommes et surtout un communiqué du bureau du grand ayatollah.

Le grand Ayatollah n’est jamais apparu en public. Il répond par écrit aux questions qui lui sont adressées et il fait lire ses sermons chaque vendredi par des représentants.

Cette fois-ci toutefois, il a fait publier un communiqué, remerciant personnellement le pape François de sa venue à Najaf à l'issue d'un huis-clos de 50 minutes entre les deux hommes.

Le grand ayatollah a assuré au pape «l'attention qu'il porte au fait que les citoyens chrétiens vivent comme tous les Irakiens en paix et en sécurité, forts de tous leurs droits constitutionnels», indique le texte.

Après avoir rencontré le clergé catholique à son arrivée vendredi à Bagdad, le pape argentin de 84 ans voulait tendre la main à l'islam chiite, deux ans après avoir signé avec le grand imam d'Al-Azhar, institution de l'islam sunnite en Egypte, un «document sur la fraternité humaine».

«Nous sommes fiers de ce que représente cette visite (...) elle va donner une autre dimension à la ville sainte», se félicite auprès de l'AFP le dignitaire chiite Mohammed Ali Bahr al-Ouloum.

Après Najaf, François doit continuer son parcours vers le sud, à Ur, ville antique où selon la tradition est né le patriarche Abraham.

Là, il priera avec des dignitaires chiites, sunnites, yazidis, zoroastriens, bahaïs et sabéens.

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