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Nigeria: 25 humanitaires pris au piège dans l’attaque d’une base de l’ONU par des terroristes

Nigeria: 25 humanitaires pris au piège dans l’attaque d’une base de l’ONU par des terroristes
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Par AFP

Des terroristes liés à «Daech» dans le nord-est du Nigeria ont attaqué une base de l'ONU dans le ville de Dikwa lundi 1er mars et tentaient dans la soirée de pénétrer dans un espace sécurisé où se sont réfugiés 25 travailleurs humanitaires, selon des sources sécuritaire et humanitaire.

Des combattants du groupe «Daech en Afrique de l'Ouest (Iswap)» ont envahi lundi soir la ville de Dikwa attaquant un camp militaire et une base de l'ONU, ont affirmé à l'AFP un responsable de l'armée et une source humanitaire sous couvert de l'anonymat.

«Les terroristes de Iswap ont lancé une attaque simultanée sur un super camp (base militaire) et sur une base humanitaire de l'ONU», selon la source militaire. «La base des humanitaires a été incendiée par les combattants mais jusqu'ici aucun employé n'a été touché», a déclaré à l'AFP la source humanitaire. «Nous avons 25 employés qui ont trouvé refuge dans un bunker, que les insurgés tentent actuellement d'envahir», a-t-elle précisé, confirmant des informations du responsable de l'armée.

Renforts militaires

Des renforts militaires basés dans la ville de Marte, à 40 kilomètres, ont été dépêchés sur place pour aider à repousser les terroristes, précise la source humanitaire. «Deux avions et un hélicoptère apportent un soutien aérien, afin de faire fuir les djihadistes de la base humanitaire», précise-t-il.

Il y a trois ans, le 1er mars 2018, des combattants de «Iswap» avaient attaqué une base de l'ONU dans la ville de Rann, dans le Nord-Est du Nigeria, tuant trois travailleurs humanitaires et kidnappant un autre. Le Nord-Est du Nigeria est en proie à un conflit meurtrier depuis 2009 et le lancement d'attaques par les terroristes de Boko Haram. En 2016, le groupe s'est scindé, avec d'un côté la faction historique et de l'autre, «Iswap», reconnu par «Daech». Depuis le début du conflit, plus de 36.000 personnes ont été tuées, et plus de deux millions de personnes ne peuvent toujours pas regagner leur foyer.

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