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La prochaine audience du procès Netanyahu fixée au 5 avril

La prochaine audience du procès Netanyahu fixée au 5 avril
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Par AlAhed avec AFP

Le «tribunal de district de Jérusalem» a annoncé lundi que l’audition des témoins dans le procès du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, inculpé pour corruption, commencerait le 5 avril, après les élections du 23 mars prochain.

Benjamin Netanyahu, qui plaide son innocence, a été inculpé en novembre 2019 pour corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires, une première pour un chef de «gouvernement israélien» en cours de mandat.

Lors d’une brève comparution au «tribunal de Jérusalem» le 8 février, Netanyahu a rejeté les accusations de corruption à son encontre et ses avocats, Boaz Ben Zur et Amit Hadad, ont accusé le «procureur général», Avichai Mandelblit, de mal gérer l’affaire.

Selon eux, «une partie de l’enquête a été ouverte sans les autorisations requises».

Examen des allégations

Les juges avaient indiqué qu’ils étudieraient ces allégations avant d’annoncer les dates de la prochaine étape du procès.

«Je ne pense pas qu’ils vont se précipiter à la phase des preuves avant les élections», avait déclaré Benjamin Netanyahu ajoutant que «cela serait perçu comme une intrusion évidente dans les élections», les quatrièmes en deux ans en «Israël».

Le «tribunal» a indiqué lundi que les audiences auront lieu trois jours par semaine (les lundis, mardis et mercredis) sans préciser la durée totale des auditions.

Cigares, champagne et bijoux

Benjamin Netanyahu, 71 ans dont 14 au pouvoir, est accusé d’avoir reçu «pour 700’000 shekels» (environ 192’000 francs) de cigares, champagne et bijoux de la part de personnalités richissimes en échange de faveurs financières ou personnelles.

Selon les enquêteurs, Benjamin Netanyahu a aussi tenté de s’assurer une couverture favorable par le plus grand quotidien payant de l’entité sioniste, le «Yediot Aharonot».

La «justice» le soupçonne enfin d’avoir «accordé des faveurs gouvernementales» qui pourraient avoir rapporté des millions de dollars au patron de la société israélienne de télécommunications «Bezeq» en échange d’une couverture favorable d’un des médias du groupe, le site «Walla».

L’accusation a rassemblé plus de 300 témoins.

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