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L’ambassade des États-Unis à Bagdad visée par des roquettes

L’ambassade des États-Unis à Bagdad visée par des roquettes
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Par AlAhed avec AFP

Des roquettes ont été tirées lundi en direction de l’ambassade des États-Unis à Bagdad, mais sont tombées à proximité, ont indiqué des sources de sécurité, la troisième attaque contre des intérêts occidentaux en Irak en une semaine.

Au moins deux roquettes sont tombées dans la Zone verte, qui abrite des institutions étatiques et des représentations diplomatiques, selon un communiqué des services de sécurité irakiens.  

Et au moins une roquette a touché le siège de la Sécurité nationale irakienne, situé à proximité de la mission diplomatique américaine, endommageant plusieurs voitures, a indiqué une source de sécurité.

D’autres roquettes se sont écrasées dans les zones résidentielles situées autour de la Zone verte, un quartier ultrasécurisé. Un stationnement a été endommagé.

Les tirs de roquettes n’ont pas été revendiqués dans l’immédiat, mais l’armée irakienne a indiqué avoir localisé le site de leur lancement dans un quartier du nord de Bagdad.

Des attaques contre les intérêts occidentaux, et particulièrement américains, ont régulièrement lieu depuis fin 2019 en Irak.

Quelques heures après les tirs, le département d’État a déclaré que les États-Unis tiendraient «l’Iran pour responsable des actions de ses affidés qui attaquent des Américains» en Irak.

Samedi, des roquettes ont visé la base aérienne de Balad, au nord de Bagdad, où les forces irakiennes stockent des avions F-16, blessant au moins un employé irakien d’une entreprise américaine en charge de la maintenance des appareils, selon des sources de sécurité.

Le 15 février, une salve de roquettes a frappé une base militaire accueillant des troupes étrangères dans l’aéroport d’Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan dans le nord de l’Irak. Un entrepreneur civil étranger a été tué et neuf personnes ont été blessées.

D’autres roquettes ont frappé le même jour tout le nord-ouest de la ville d’Erbil, y compris des quartiers résidentiels, où elles ont blessé cinq civils, dont l’un a succombé lundi.

Il s’agissait de la première attaque de ce type depuis près de deux mois contre des installations militaires ou diplomatiques occidentales en Irak, après des dizaines d’attaques similaires l’an dernier.

L’attaque d’Erbil a été revendiquée par un groupe peu connu se faisant appeler Awliyaa al-Dam «(Les Gardiens du sang») qui a affirmé dans un communiqué en ligne qu’il continuerait à viser les forces américaines en Irak.

En octobre, les États-Unis avaient menacé de fermer leur ambassade si les attaques ne prenaient pas fin.

Mais les attaques se sont multipliées ces dernières semaines.  

 

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