L’Iran réagit à la rhétorique israélienne: «Une réponse écrasante attend toutes les menaces»

Par AlAhed avec IRNA

Le ministre iranien de la Défense réagit à la nouvelle rhétorique agressive d’«Israël» contre la République islamique, affirmant que le pays servira une réponse écrasante à toute menace.

«L'Iran est un pays puissant, formidable et résolu. Il a montré [dans le passé] qu'il réagirait fermement et intensément à toute menace s'il y en avait une», a déclaré jeudi le général de brigade Amir Hatami aux journalistes dans la ville de Zanjan, dans le nord-ouest du pays.

«Par conséquent, il ne faut accorder aucune importance aux menaces d’Israël», a-t-il ajouté.

«Israël» considère l’Iran comme son adversaire le plus fort. En 2015, il était très préoccupé  par l'accord nucléaire conclu entre Téhéran et les grandes puissances mondiales (les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine plus l'Allemagne).

En mai 2018, Donald Trump a retiré les États-Unis unilatéralement de l'accord nucléaire et a rétabli les sanctions anti-Iran qui avaient été levées par le traité. «Israël» a salué cette décision qui était condamnée par la communauté internationale.

Les responsables israéliens ont récemment commencé à rafraîchir le discours guerrier de l’entité sioniste à l’égard de l’Iran après que le nouveau président américain Joe Biden s'était déclaré prêt à ramener potentiellement les États-Unis à l'accord.

Fin janvier, le chef militaire israélien, Aviv Kohavi, a mis en garde Biden contre un retour à l’accord, alléguant qu’il avait ordonné à ses forces d’accélérer les préparatifs en vue d’une éventuelle action offensive contre l’Iran au cours de l’année à venir.

«La décision finale de lancer une telle guerre dépende des responsables politiques», a déclaré Kohavi, ajoutant que de tels plans agressifs «doivent être sur la table».

Plus tôt ce mois-ci, Tzachi Hanegbi, le ministre israélien qui supervise les affaires des colonies sionistes illégales, a averti qu’«Israël» pourrait attaquer les installations nucléaires de l’Iran si les États-Unis revenaient à l’accord.