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L’Iran lance la phase «terrestre» de la manœuvre «Grand prophète 15», panique en «Israël»

L’Iran lance la phase «terrestre» de la manœuvre «Grand prophète 15», panique en «Israël»
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Par AlAhed avec PressTV

La force terrestre du CGRI tiendra plus tard cette semaine la phase terrestre de l’exercice «Le Grand prophète 15» dans le sud-ouest du pays. Certains analystes estiment que ces manœuvres ont inquiété encore plus les Israéliens, car ils voient leur avenir en danger et incertitude.

Le commandant des forces terrestres des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé le début de la phase terrestre de l’exercice «Grand prophète-15» du CGRI dans le sud-ouest du pays au cours du week-end.

Simultanément au 42e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique, le général de brigade Mohammad Pakpour, commandant des forces terrestres du CGRI, a annoncé la tenue de la phase terrestre de la manœuvre «Le Grand prophète-15» plus tard cette semaine.

«Cette phase de l’exercice vise à évaluer objectivement les derniers acquis, à examiner le nouveau potentiel opérationnel, à tester la puissance opérationnelle d’une partie des derniers équipements de guerre et de défense des forces terrestres du CGRI en différents types et unités de drones, de forces aériennes et de blindés, les forces d’élite et d’artillerie se tiendront plus tard cette semaine dans la région sud-ouest du pays», a précisé le général Pakpour.

Et de souligner: «Les forces terrestres du CGRI, en plus de la lourde responsabilité d’assurer la sécurité dans le nord-ouest, l’ouest, le sud-est et l’est du pays, sont pleinement préparées à faire face à toute menace éventuelle».

Panique en «Israël»

Les récentes manœuvres successives du CGRI dans le Golfe, dont les nouvelles ont été médiatisées par la presse occidentale, juste avant la missive du Leader de la Révolution islamique, sayed Ali Khamenei, au président russe, Vladimir Poutine, ont tellement terrifié les responsables israéliens qu’ils n’ont d’autre alternative que d’avoir recours à des bluffs militaires.

Dans ce contexte, un expert des questions régionales déclare que l’entité sioniste ne peut rien faire de spécial contre la puissance militaire de l’Iran, avant d’indiquer: «Tel-Aviv ne peut rien faire qu’évoquer des prétentions insignifiantes».

«Israël a fondé sa survie sur la stratégie d’un gouvernement militaire dans la région et pour cette raison pendant 70 ans les Israéliens ont constamment dépensé une somme astronomique pour leur armée et leurs équipements militaires», a souligné Saadollah Zareï.

Faisant référence à plus de 200 ogives nucléaires d’«Israël», il a déclaré: «Les Israéliens sont très sensibles aux développements militaires dans la région et ont presque pu surpasser de nombreux pays de la région depuis l’émergence de leur entité illégitime, y compris l’Égypte et la Turquie».

L’expert iranien a déclaré que le processus de développement de la puissance militaire de la République islamique d’Iran était un sujet de préoccupation pour eux.

Et de préciser: «Il y a des années, l’Iran a dépassé les capacités israéliennes et notre pays est placé dans une position militaire supérieure par rapport d’Israël et toute la région de l’Asie-Ouest».

«Contrairement à d’autres pays, la puissance militaire de l’Iran ne peut pas être contrôlée par des puissances étrangères. Par exemple, si la Turquie a une puissance militaire élevée, les hyper-puissances surveillent ce sujet. Mais si l’Iran est la puissance militaire dominante dans la région, il n’est influencé par aucune puissance étrangère et opère indépendamment dans la région», rappelle le commentateur.

Évoquant les manœuvres des forces militaires iraniennes au cours des dernières semaines, M. Zareï a déclaré: «Ces manœuvres ont paniqué les Israéliens, d’autant plus qu’ils voient leur avenir en danger et dans le flou».

«Israël ne peut rien faire de majeur et de spécial contre la puissance militaire de l’Iran. Les Israéliens ne peuvent rien faire sauf les allégations qu'on entend de temps à autre des responsables israéliens», conclu l’expert iranien.

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