Birmanie : le parti d’Aung San Suu Kyi appelle à sa «libération» immédiate
Par AlAhed avec agences
Le parti d'Aung San Suu Kyi a appelé mardi 2 février à la «libération» immédiate de l'ex-dirigeante et des autres responsables du mouvement, arrêtés lundi lors d'un coup d'État de l'armée en Birmanie.
«Libérez tous les détenus, y compris le président (Win Myint) et le conseiller d'État (Suu Kyi)», a écrit la Ligue nationale pour la démocratie sur sa page Facebook. Ce putsch est «une tache dans l'histoire de l'État et de Tatmadaw», l'armée birmane. Aung San Suu Kyi serait assignée à résidence à son domicile de la capitale Naypyidaw, d'après un député de sa formation.
En outre, les ministres et leurs vices ont été destitués après le coup d'État. C'est ce qui ressort des informations diffusées par la chaîne de télévision de l'armée birmane, Myawaddy, mardi.
Les militaires ont dit avoir mis fin à la fonction des ministres du gouvernement du chef de l'État, Win Myint, et qu'ils ont nommé 11 nouveaux ministres dans une première étape.
Parmi ces ministres se trouvent le Trésor, la Santé, l'Information, les Affaires étrangères, la Défense, l'Intérieur et la Sécurité des frontières.
Lundi à l'aube, des commandants de l'armée birmane ont perpétré un coup d'État militaire, suivi de l'arrestation de hauts responsables du pays, dont le Président, Win Myint, des représentants de la Ligue Nationale pour la Démocratie au pouvoir, ainsi que la présidente du Conseil d’État, Aung San Suu Kyi.
La prise du pouvoir par l’armée et la déclaration de l’état d’urgence pour une durée d’un an coïncide avec la première session de la Chambre des représentants issue des élections législatives du 8 novembre. Le dernier scrutin législatif est le deuxième depuis la fin du régime militaire en 2011.