«Israël» craint que l’arrivée de Biden n’incite la CPI à ouvrir une enquête pour «crimes de guerre»
Par AlAhed avec sites web
«Israël» redoute que l’arrivée de Joe Biden au pouvoir aux États-Unis incite les juges de la Cour pénale internationale de La Haye à ouvrir une enquête contre «Israël» concernant des crimes de guerre présumés lors de l'offensive «Bordure protectrice» à Gaza en 2014, a rapporté dimanche le radiodiffuseur public «Kan».
Si la décision est suspendue depuis décembre 2019, plusieurs sources israéliennes ont affirmé craindre que, débarrassé de l’ancien président américain Donald Trump, le tribunal puisse ouvrir une enquête, sans que cela n’entraîne de frictions avec Washington.
Une telle enquête aurait des implications pour de nombreux responsables politiques et militaires israéliens de haut niveau, et le tribunal pourrait émettre des mandats d’arrêt contre certains d’entre eux.
En décembre 2019, la procureure générale de la CPI, Fatou Bensouda, avait annoncé qu’il existait suffisamment d’éléments pour ouvrir une enquête sur des soupçons de crimes de guerre commis par «Israël» dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et dans la partie Est de la Palestine occupée (Jérusalem-Est).
En juin dernier, l'administration Trump a menacé d’imposer des sanctions aux magistrats de la Cour pénale internationale, suite à une enquête sur des allégations de crimes de guerre commis par les troupes américaines en Afghanistan entre 2003 et 2014.
Donald Trump avait alors souligné que les sanctions en question étaient également motivées par le fait que le tribunal enquêtait sur «Israël».