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Après l’Irak et l’Afghanistan, Trump sonne in extremis le retrait de Somalie

Après l’Irak et l’Afghanistan, Trump sonne in extremis le retrait de Somalie
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Par AlAhed avec AFP

Donald Trump a «ordonné» le retrait de la «majorité» des troupes américaines de Somalie «d’ici début 2021», c’est-à-dire juste avant son propre départ du pouvoir, après avoir déjà accéléré le désengagement d’Afghanistan et d’Irak pour tenir sa promesse de «mettre un terme aux guerres sans fin».

Le président sortant des États-Unis a décidé de «repositionner en dehors de Somalie d’ici début 2021 la majorité du personnel et des moyens militaires», a annoncé vendredi le Pentagone dans un communiqué.

«Une partie des forces pourront être redéployées en dehors de l’Afrique de l’Est. Toutefois, le reste des forces seront repositionnées de Somalie vers les pays voisins afin de permettre des opérations transfrontalières par les États-Unis et les forces partenaires, pour maintenir la pression sur les organisations extrémistes violentes», a-t-il ajouté.

Près de 700 soldats

Quelque 700 soldats des forces spéciales américaines forment et conseillent l’armée somalienne dans ce pays pauvre de la Corne de l’Afrique ravagé par les conflits face aux terroristes «shebab», affiliés à «Al-Qaïda».

«Les États-Unis ne se retirent pas ni se désengagent d’Afrique», a assuré le Pentagone.

Washington s’engage aussi à poursuivre ses activités de renseignement sur place.

«Guerres éternelles»

Cette annonce permet à Donald Trump de continuer à afficher un certain désengagement de l’US Army de ses principaux théâtres d’opérations extérieures, fidèle à son engagement de «mettre un terme aux guerres sans fin» de l’Amérique, à l’unisson avec une bonne partie de l’opinion.

Depuis la victoire du démocrate Joe Biden à la présidentielle de novembre, le milliardaire républicain, bien qu’il n’ait toujours pas admis sa défaite, tente d’accélérer le retrait de plusieurs pays, notamment d’Afghanistan et d’Irak, avant la passation du pouvoir du 20 janvier

Il n’entend laisser à son successeur que 2 500 soldats dans chacun de ces deux pays.

Le futur président a lui aussi fait savoir qu’il était favorable à la fin des «guerres éternelles», et pourrait donc confirmer ces retraits pour ne maintenir sur place que de petites unités de forces spéciales chargées d’opérations contre-terroristes.

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