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Zarif appelle Biden à lever les sanctions contre l’Iran

Zarif appelle Biden à lever les sanctions contre l’Iran
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Par AlAhed avec AFP

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a appelé jeudi 3 décembre le président élu américain, Joe Biden, à lever les sanctions contre son pays, tout en excluant de renégocier l'accord sur le nucléaire de 2015.

Dans une interview en ligne dans le cadre de la conférence Mediterranean Dialogues organisée par l'Italie, le ministre iranien a affirmé que la décision du président Donald Trump en 2018 de retirer les États-Unis de cet accord était une «violation grave» de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU le validant.

«Les États-Unis ont commis une violation grave de cette résolution parce que l'administration Trump est un régime voyou», a-t-il dénoncé. «Maintenant si le président élu veut continuer à être un régime voyou, alors il peut continuer à demander des négociations pour remplir ses engagements», a-t-il estimé. «Les États-Unis doivent cesser de violer le droit international. Cela ne requiert aucune négociation», a-t-il ajouté. «Nous ne renégocierons pas un accord que nous avons déjà négocié», a-t-il martelé.

Donald Trump avait claqué la porte en 2018 de l'accord conclu par les États-Unis, la Chine, la Russie, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni avec l'Iran pour l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire, le jugeant insuffisant pour endiguer les comportements «déstabilisateurs» de la République islamique. Dans la foulée, le président républicain a rétabli puis durci les sanctions américaines levées en 2015, au grand dam des alliés européens de Washington qui tentent de sauver l'accord. En réponse, Téhéran a commencé à s'affranchir de certaines restrictions imposées à ses activités nucléaires.

Pendant la campagne pour la présidentielle du 3 novembre, Biden avait affirmé que si les autorités iraniennes revenaient à «un respect strict» des limites imposées à leur programme nucléaire par le texte international de 2015, les États-Unis reviendraient à leur tour dans l'accord, comme «point de départ» pour des négociations «de suivi». Élu président, il a persisté et signé. «Cela sera difficile, mais oui», a-t-il dit à un éditorialiste du New York Times qui lui a demandé si c'était toujours sa position.

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