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Irak : Sept roquettes visent l’ambassade américaine

Irak : Sept roquettes visent l’ambassade américaine
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Par AlAhed avec AFP

Sept roquettes ont visé mardi soir l’ambassade des États-Unis à Bagdad. Cette attaque est intervenue au moment même où le nouveau ministre américain de la Défense par intérim, Christopher Miller, annonçait que les États-Unis allaient retirer 500 de leurs soldats en Irak pour n’en laisser que 2 500 dans le pays.

Quatre projectiles se sont effectivement abattus dans la Zone verte où se trouve cette chancellerie, tandis que trois autres sont tombées dans des quartiers de Bagdad, tuant une fillette et blessant cinq civils, a précisé l’armée.

L’attaque, menée depuis un quartier de l’Est de Bagdad de même source, a aussi eu lieu deux heures après un entretien téléphonique entre le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi et le secrétaire d’État américain Mike Pompeo.

Les deux hommes ont notamment évoqué, selon le bureau de M. Kazimi, «l’avenir de la coopération entre l’Irak et la coalition internationale emmenée par les États-Unis».

Fermeture de l’ambassade

Un porte-parole de cette coalition a confirmé l’attaque de mardi soir à l’AFP, tout en refusant de commenter l’utilisation du système de défense antiroquettes américain C-RAM.

Des dizaines de roquettes ont déjà visé la Zone verte de Bagdad où siège cette chancellerie, mais le système C-RAM n’est déclenché que lorsqu’elles menacent directement le complexe de l’ambassade.

Mardi soir, les machines de tir C-RAM sont entrées en action, ont constaté des journalistes de l’AFP dans le centre de Bagdad où de fortes explosions ont retenti tandis que des éclairs lumineux marbraient le ciel de la capitale irakienne.

À la mi-octobre, les factions irakiennes luttant contre l’occupation américaine avaient annoncé qu’elles n’attaqueraient plus l’ambassade américaine à condition que Washington annonce le retrait de toutes ses troupes d’ici la fin de l’année.

Cette trêve avait été annoncée sur fond de tensions diplomatiques aiguës à Bagdad. Peu avant, M. Pompeo avait lancé un ultimatum aux dirigeants irakiens : si les tirs de roquettes ne cessaient pas, Washington rappellerait purement et simplement l’ensemble de ses diplomates et soldats du pays.

Aujourd’hui encore, même après la victoire du démocrate Joe Biden à la présidentielle américaine, des experts assurent que l’administration de Donald Trump a rassemblé tous les documents nécessaires pour procéder à une fermeture de l’ambassade à Bagdad.

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