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Brexit: le Royaume-Uni veut interdire les délinquants européens sur son territoire

Brexit: le Royaume-Uni veut interdire les délinquants européens sur son territoire
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Par AlAhed avec AFP

Le Royaume-Uni veut interdire l’entrée de son territoire aux ressortissants européens condamnés à plus d’un an de prison, quand la libre circulation des personnes aura cessé avec la sortie définitive du Royaume-Uni de l’Union européenne le 1er janvier.

Le gouvernement britannique a indiqué jeudi que cette nouvelle règle s’inscrivait dans sa volonté, avec le Brexit, de déployer un système migratoire «plus ferme et plus juste», où les citoyens européens seront soumis au même régime que les migrants non UE.

«Actuellement, en vertu de la législation européenne, le Royaume-Uni a autorisé des délinquants de l’UE à entrer dans le pays, alors qu’ils auraient autrement été stoppés et refoulés», a souligné l’exécutif dans un communiqué.

La nouvelle législation sera soumise au Parlement jeudi.

«Pendant trop longtemps, les règles européennes nous ont forcés à autoriser dans nos rues de dangereux délinquants étrangers, qui malmènent nos valeurs et menacent notre mode de vie», a commenté la ministre de l’Intérieur, Priti Patel, dans un communiqué.

«Le Royaume-Uni sera plus sûr grâce à des contrôles frontaliers plus fermes et plus justes, où les délinquants étrangers seront soumis aux mêmes règles en matière de criminalité, quelle que soit leur nationalité», a-t-elle ajouté.

Dans certains cas, des personnes condamnées à moins d’un an de prison ou des délinquants n’ayant pas été condamnés à une peine d’emprisonnement pourront également être refoulés, en vertu du projet de loi qui ne concerne pas les ressortissants européens déjà installés au Royaume-Uni s’ils y ont obtenu un permis de séjour.

Cette annonce a toutefois soulevé des interrogations sur la manière dont le Royaume-Uni pourrait vérifier le passé criminel des migrants européens s’il perd l’accès aux bases de données européennes en cas d’absence d’accord avec l’UE à l’issue de la période de transition post-Brexit, qui s’achève fin 2020.

«Nous travaillons étroitement avec nos partenaires européens» sur cette question, a indiqué jeudi le secrétaire d’État chargé de la Sécurité publique, Kit Malthouse, sur la chaîne Sky News, soulignant que le Royaume-Uni restait membre d’Interpol.

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