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Coronavirus: plus de 35 millions de cas dans le monde, fermetures à Paris et à New York

Coronavirus: plus de 35 millions de cas dans le monde, fermetures à Paris et à New York
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Par AlAhed avec AFP

La planète subit de plein fouet la pandémie du Covid-19 qui a déjà infecté plus de 35 millions de personnes dans le monde et dont l'intensification en Europe conduit Paris à fermer tous ses bars à partir de mardi, au moment où New York ferme également ses écoles.

Alors que plusieurs pays européens ont pris des mesures face à l'augmentation du nombre des malades, de nouvelles restrictions sont entrées en vigueur mardi pour au moins 15 jours à Paris, placée en zone d'alerte sanitaire maximale.

Dans la capitale française, les bars devront rester fermés, tandis que les restaurants pourront continuer à accueillir des clients à condition de respecter un strict protocole sanitaire.

«Mesures de freinage» à Paris

Une «jauge» sera mise en place dans les centres commerciaux et grands magasins pour encadrer le nombre de personnes pouvant se croiser, et foires et congrès sont interdits.

«Ce sont des mesures de freinage car l'épidémie va trop vite. Il faut la freiner avant que le système de soins ne soit débordé», a justifié le préfet de police de la capitale, Didier Lallement.

La maire de Paris Anne Hidalgo a jugé la situation sanitaire «très grave».

Après la parenthèse de l'été, les bars de la capitale ont donc dû tirer le rideau lundi soir, résignés mais amers de ce nouveau tour de vis sanitaire.

«C'est décourageant et on sait pas combien de temps ça va durer. Pas de salaire, 15.000 euros de loyer et de charges et rien qui va rentrer, les petites affaires comme les miennes n'ont pas accès au fond d'indemnisation», explique Omar Allik, 41 ans gérant d’un bar, dans le XIe arrondissement de Paris.

Bouclage partiel en Espagne

En Espagne, après Madrid vendredi, trois autres villes, Leon, Palencia et San Andrés del Rabanedo vont être soumises à partir de mardi à un bouclage partiel pour au moins deux semaines, afin de ralentir la progression de l'épidémie.

S'ils ne sont pas confinés comme au printemps, les habitants n'ont pas le droit de sortir de leur ville de résidence sauf pour des raisons de première nécessité comme aller travailler, étudier ou se rendre chez le médecin.

Irlande durcit également ses mesures de prévention

Le gouvernement irlandais a annoncé de son côté lundi soir un durcissement des mesures de prévention pour tenter de contrer une deuxième vague de la pandémie de Covid-19, mais sans aller jusqu'au reconfinement recommandé la veille par ses conseillers médicaux.

Les Irlandais ne devront cependant pas quitter leur comté de résidence, le télétravail va redevenir la norme et les restaurants ne serviront qu'en extérieur, alors que les événements festifs en intérieur sont annulés et les services religieux doivent se tenir en ligne.

Fermetures d'écoles à New York

Même inquiétude aux Etats-Unis. A New York, Le gouverneur Andrew Cuomo a annoncé lundi que les écoles de neuf quartiers de la première métropole américaine allaient fermer à partir de mardi pour tenter d'empêcher que la ville ne soit frappée par une seconde vague, en attendant une décision sur les commerces non essentiels.

En revanche, à Washington, le président américain Donald Trump, malade du Covid-19 et qui était hospitalisé depuis vendredi, est rentré à la Maison Blanche et a défendu une nouvelle fois sa gestion critiquée de la pandémie.

11.000 nouvelles contaminations en Russie

De l’autre côté du monde, la Russie a annoncé lundi près de 11.000 nouvelles contaminations par le nouveau coronavirus, s'approchant du pic du mois de mai.

Les autorités russes ne prévoient toutefois pas dans l'immédiat de mesures de confinement majeures, jugeant le système de santé en capacité d'assurer l'accueil des malades et les stocks de moyens de protection ainsi que de médicaments suffisants.

Nouveau pic de mortalité en Iran

Le coronavirus a par ailleurs causé 235 morts supplémentaires en 24 heures en Iran, retrouvant le record quotidien remontant à fin juillet, trois jours après le rétablissement à Téhéran de mesures restrictives contre la maladie.

L'Iran, qui a déclaré ses premiers cas de Covid-19 en février, est de loin le pays le plus touché du Moyen-Orient et le nombre total des morts y atteint désormais 27.192, selon le gouvernement.

Plus de 35 millions de cas

Au niveau mondial, la pandémie a fait au moins 1,037 million de morts depuis fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP lundi.

Plus de 35,2 millions de cas ont été officiellement comptabilisés et au moins 24.354.200 personnes sont considérées comme guéries.

Les Etats-Unis sont le pays comptant le plus de morts (210.117), devant le Brésil (146.675), l'Inde (102.685), le Mexique (81.877) et le Royaume-Uni (42.350).

«Signal d'alarme»

Le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé lundi que le coronavirus était un «signal d'alarme» pour la communauté internationale, réclamant une accélération de la réforme de l'organisation face aux urgences sanitaires.

A ses côtés, le directeur des urgences sanitaires de l'OMS, Michael Ryan, a expliqué qu'environ 10 % de la population mondiale pourrait avoir été infectée, soit environ 780 millions de personnes, bien au-delà des chiffres officiels, qui s'élèvent à plus de 35 millions de cas.

Propagation dans l'air

Sur le plan recherches, les autorités sanitaires américaines ont confirmé que le coronavirus pouvait se propager dans l'air.

«Certaines infections peuvent être transmises par une exposition au virus dans de petites gouttelettes et particules qui peuvent rester suspendues dans l'air pendant des minutes ou des heures. Ces virus pourraient être capables d'infecter des gens qui se trouvent à plus de six pieds (deux mètres environ, ndlr) de la personne infectée, ou après le départ de cette personne», ont-elles expliqué.

La cybercriminalité portée par la pandémie

La pandémie a par ailleurs favorisé la montée de la cybercriminalité à travers l'Europe, notamment en ce qui concerne les contenus pédopornographiques et les escroqueries en ligne, selon l'agence européenne de police Europol, alors que le confinement du printemps a poussé les utilisateurs à se tourner vers internet «à une échelle jamais vue auparavant».

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