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Sayed Khamenei: La réédition de caricatures du prophète Mohammad, grand péché impardonnable

Sayed Khamenei: La réédition de caricatures du prophète Mohammad, grand péché impardonnable
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Par AlAhed avec Khamenei.ir et AFP

La réédition de caricatures du prophète de l'islam Mohammad, par le journal satirique français Charlie Hebdo est un «grand péché impardonnable», a jugé mardi 8 septembre le leader de la Révolution islamique en Iran, sayed Ali Khamenei.

Ci-dessous le texte du message de sayed Khamenei :

« Au nom de Dieu.

Le péché grave et impardonnable d’un hebdomadaire français pour l’offense à la personnalité lumineuse et céleste du Grand Prophète de l’Islam (SAWA) a révélé, une fois de plus, l'hostilité et la rancune vicieuse des institutions politiques et culturelles du monde occidental vis-à-vis de l’Islam et de la communauté musulmane.

Le prétexte de «la liberté d’expression» invoqué par certains hommes politiques français pour ne pas condamner ce grand délit est totalement inacceptable, erronée et démagogique. Ce sont les politiques profondément anti-islamiques des sionistes et des gouvernements arrogants qui sont à l’origine de ces actes hostiles qui se produisent de temps à autre. Dans les circonstances actuelles, cet acte pourrait également servir un autre motif: détourner l'esprit des nations et des gouvernements du Proche et Moyen-Orient des plans sinistres que les Etats-Unis et le régime sioniste (Israël, NDLR) ont en tête pour cette région. Tout en maintenant leur vigilance sur les enjeux de cette région sensible, les nations musulmanes - en particulier les pays de l’Asie de l’Ouest - ne doivent jamais oublier les animosités des politiciens et des dirigeants occidentaux contre l’Islam et les musulmans. «Et Allah a le plein pouvoir sur Ses affaires» [Le Saint Coran, 12: 21]», a conclu sayed Khamenei.

Le président français Emmanuel Macron avait déclaré à propos de la publication à nouveau des caricatures de Mahomet par Charlie Hebdo qu'«il y a (...) en France une liberté de blasphémer qui est attachée à la liberté de conscience». «Je suis là pour protéger toutes ces libertés», a-t-il dit. La plupart des journaux conservateurs et ultraconservateurs iraniens avaient réagi à ces propos en faisant un rapprochement avec la loi française qualifiant de délit la négation de la «Shoah», pour dénoncer une politique de deux poids deux mesures.

L'Iran avait condamné en janvier 2015 l'attentat contre Charlie Hebdo, jugeant toutefois que ces dessins étaient une «insulte» envers les musulmans.

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