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Pompeo au Soudan: «premier vol officiel direct» entre «Tel-Aviv» et Khartoum

Pompeo au Soudan: «premier vol officiel direct» entre «Tel-Aviv» et Khartoum
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Par AlAhed avec AFP

Le Secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, a quitté mardi 25 août «Israël» pour le Soudan sur le «premier vol direct» officiel entre «Tel-Aviv» et Khartoum, au deuxième jour d'une tournée axée sur la normalisation des relations entre l'entité sioniste et des pays arabes.

«Israël» et le Soudan n'entretiennent pas de relations diplomatiques et l'avion de Mike Pompeo, à moins d'une escale de dernière minute, doit être le «premier vol direct officiel» entre les villes de Khartoum et «Tel-Aviv», selon des responsables américains.

A «l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv», un responsable israélien a dit «vous êtes maintenant sur un vol historique» à Mike Pompeo qui, le visage barré d'un masque sanitaire, semble acquiescer d'un geste du corps, selon une vidéo de l'ambassade américaine en «Israël».

Le chef de la diplomatie américaine, qui a notamment rencontré la veille le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son homologue britannique Dominic Raab, doit s'entretenir à Khartoum avec le Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok, et le général Abdel Fattah al-Burhane.

Selon Washington, Mike Pompeo doit y «exprimer son soutien à un approfondissement des relations Israël-Soudan» et à la «transition» dans ce pays qui a tourné la page en 2019 de trois décennies sous Omar el-Béchir.

Mike Pompeo en campagne

Après l'annonce le 13 août d'un accord de normalisation entre les Emirats arabes unis et «Israël», Mike Pompeo tente de convaincre d'autres pays arabes de se rapprocher de l'Entité israélienne.

En février, au terme d'un entretien avec le général soudanais Abdel Fattah al-Burhane en Ouganda, Netanyahu avait affirmé avoir convenu «d'entamer une coopération qui normalisera les relations» entre les deux parties.

Mais le gouvernement soudanais avait ensuite démenti que la question de la «normalisation» ait été abordée.

La semaine dernière, les autorités soudanaises avaient créé la confusion par des déclarations contradictoires sur l'existence de contacts avec «Israël» en vue d'une normalisation des relations.

Un porte-parole des Affaires étrangères soudanaises avait salué la décision des Emirats arabes unis, affirmé qu'il n'y avait «pas de raison pour la poursuite de l'hostilité entre le Soudan et Israël» et fait état de contacts directs entre les deux parties.

Ces propos avaient été aussitôt acclamés par une partie de la classe politique israélienne.

Mais quelques heures après ces propos, le ministre soudanais des Affaires étrangères, Omar Qamareddine, avait rabroué son porte-parole affirmant que «la question des relations avec les Israéliens n'a jamais été discutée par le gouvernement soudanais».

Après la guerre des «Six-Jours», qui a vu en 1967 «Israël» s'emparer notamment de la Cisjordanie occupée et du secteur oriental d’al-Qods occupée (Jérusalem-Est), la majeure partie des dirigeants arabes s'était réunie à Khartoum pour adopter la résolution des «trois non»: «non à la paix avec Israël, non à la reconnaissance d'Israël, non aux négociations avec l'entité sioniste».

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