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Nucléaire: première visite en Iran lundi du directeur de l’AIEA

Nucléaire: première visite en Iran lundi du directeur de l’AIEA
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Par AlAhed avec AFP

Le directeur général de l'AIEA se rendra à Téhéran lundi pour «des réunions avec les autorités iraniennes de haut niveau», a indiqué samedi l'Agence internationale de l'énergie atomique, basée à Vienne, dans un communiqué.

Cette visite sera la première de Rafael Mariano Grossi en Iran depuis sa prise de fonction en décembre dernier et elle aura lieu en amont d'une réunion de la commission mixte sur l'accord sur le nucléaire iranien (JCPOA) le 1er septembre, convoquée suite à un échange tendu entre Américains et Européens à l'ONU.

Au cours de ses discussions à Téhéran, M.Grossi abordera «la possibilité pour les inspecteurs de l'AIEA d'accéder aux endroits dans lesquels ils souhaitent se rendre», a indiqué l'Agence.

«J'ai décidé de venir personnellement à Téhéran afin de souligner l'importance de la coopération et de la mise en œuvre complète de tous les engagements en matière de garanties avec l'AIEA», a déclaré M. Grossi.

En juin, le président iranien Hassan Rohani a mis en doute l'indépendance de l'AIEA après l'adoption par cette instance onusienne d'une résolution admonestant l'Iran pour son refus d'autoriser l'inspection de deux sites «suspects», une première depuis 2012.

Cette résolution, présentée par Paris, Londres et Berlin, a appelé la République islamique à autoriser l'AIEA à accéder à ces sites, afin d'établir si oui ou non l'Iran y a mené des activités nucléaires non déclarées au début des années 2000.

La commission mixte sur l'accord sur le nucléaire iranien, présidée par l'Union européenne (UE), réunira début septembre des représentants de Chine, France, Allemagne, Russie, Royaume-Uni et Iran.

Annoncée vendredi, cette réunion aura lieu après le refus opposé par les autres grandes puissances à l'activation par les Etats-Unis jeudi à l'ONU d'une procédure controversée pour réclamer le rétablissement d'ici un mois des sanctions internationales contre l'Iran.

Washington avait claqué la porte en 2018 du compromis international sur le nucléaire iranien, et la plupart des autres pays contestent sur le plan juridique la capacité des Américains à se prévaloir de statut de «participant» à l'accord de Vienne de 2015, comme ils l'ont fait jeudi.

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