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La «coalition internationale» remet à l’Irak une base au sud de Bagdad

La «coalition internationale» remet à l’Irak une base au sud de Bagdad
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Par AlAhed avec agences

La «coalition internationale» dirigée par les États-Unis qui prétend lutter contre le groupe terroriste «Daech» a livré ce samedi aux forces irakiennes le secteur de la base de Besmaya où les troupes espagnoles ont effectué leur mission.

Vendredi, quatre roquettes ont explosé près cette base militaire. Aucune victime n’a été signalée, l’attaque ayant causé seulement des dégâts matériels. L'un des projectiles est tombé sur un entrepôt d’uniformes, un autre sur les vestiaires du régiment de sécurité de la base, alors que les deux restants ont atterri dans les terrains vagues.

Dans une déclaration, la coalition a annoncé que c'est la septième base à être transférée aux forces irakiennes, après que les troupes internationales se soient retirées de six autres installations dans l'ouest et le nord de l'Irak entre mars et avril.

«Les forces irakiennes entraînées sur cette base ont joué un rôle essentiel dans la libération de Mossoul (nord) il y a trois ans. Besmaya est un exemple brillant de la capacité de l'armée irakienne», a déclaré le commandant adjoint de la stratégie de la mission internationale, le général de division Gerald Strickland, dans la note.

L'alliance a noté que les activités de la base de Besmaya, située au sud de la capitale Bagdad, étaient dirigées par les troupes espagnoles, qui ont formé au total près de 50 000 soldats locaux à différents types de «tactiques et programmes».

Pour sa part, l'état-major de la défense espagnole a annoncé, par le biais de son compte Twitter, que les troupes espagnoles ont terminé leur mission d'entraînement à la base de «Gran Capitan» dans le cadre de l'alliance antiterroriste. Les troupes internationales quitteront la base de Besmaya dans les prochains jours et la coalition continuera à se retirer et à déplacer son personnel et son équipement vers les bases irakiennes tout au long de l'année 2020, selon le communiqué.

Au début de l'année, la «coalition» a dû suspendre ses opérations en Irak en raison de l'escalade des tensions entre les États-Unis et l'Iran, suite à l'assassinat du général iranien Qassem Souleiman à Bagdad lors d'un attentat à la bombe perpétré par les États-Unis. Par la suite, les autorités irakiennes ont demandé le retrait des troupes étrangères du pays, mais aucun accord n'a été conclu à cet effet et aucun calendrier n'a été précisé.

 

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