Des sources saoudiennes à AlAhed: La prison Al-Dammam pleine de patients du coronavirus
Par AlAhed
Des hommes de droit ont mis en garde contre un scenario catastrophique que prendraient les faits dans la prison d'Al-Dammam en Arabie saoudite, en raison de la propagation du coronavirus dans le bâtiment, alors que la situation à l'extérieur est catastrophique avec le bilan de plus de 157 mille cas confirmés d'infection au virus, selon les nombres annoncés par le ministère de la Santé.
Des sources ont indiqué à AlAhed que la vie des détenus d'opinion des citoyens d'Al-Qatif et d'Al-Ehsa est menacée, à l'ombre du blackout médiatique pratiqué par le régime saoudien sur la situation sanitaire à l'intérieur de cette prison, depuis des semaines.
Les sources ont fait état de la contamination de plusieurs prisonniers et employés de la prison au coronavirus, ce qui menace de faire détériorer la situation à l'ombre du rejet des autorités des appels des proches des détenus, pour les rassurer sur l'état de leurs proches.
Selon les sources, plusieurs hommes âgés sont détenus dans ce lieu d'incarcération aux côtés d'autres souffrant de maladies chroniques, exposés aux périls en cas d'infection au coronavirus, surtout que les fuites évoquent la contamination de plusieurs gardes et geôliers.
Les proches des détenus sont secoués par l'inquiétude en raison de la méthode adoptée par les autorités vis-à-vis de leurs fils, notant que le mutisme de ces autorités n'annonce pas de bonnes nouvelles.
La question est délicate et nécessite des mesures qui rassurent les personnes concernées
Par contre, on évoque une décision émise par le roi saoudien, Salmane Ben Abdel Aziz, la semaine dernière, qui stipule la modification de l'article 12 du système de lutte contre les crimes et le financement du terrorisme, afin de libérer temporairement les détenus dans ces affaires selon des conditions en raison des pressions causées par la crise du coronavirus dans les prisons.
Selon les mêmes sources, les prisonniers de la prison Al-Dammam sont privés des visites depuis mars dernier, ainsi que des contacts avec leurs familles, qui ont été repris après le 26 mai.
Toujours selon les informations, l’Ayatollah Cheikh Hussein Al-Radi, est parmi les détenus souffrant de maladies chroniques, notamment de maladies cardio-vasculaires.
Cheikh Radi est condamné à 13 ans de prison en raison de ses positions contre la tyrannie du régime saoudien au Yémen et Bahreïn et de son soutien à la résistance au Liban.
Cet homme est un grand chercheur islamique de la région Al-Ehsa.