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Cheikh Qassem: «Le gouvernement est fort et mérite qu’on lui donne une chance»

Cheikh Qassem: «Le gouvernement est fort et mérite qu’on lui donne une chance»
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Par AlAhed avec OLJ

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Qassem, a exprimé mardi son soutien au gouvernement de Hassane Diab, ne faisant porter qu'une partie de la responsabilité de la crise économique et financière que traverse le Liban au gouverneur de la banque centrale du pays, Riad Salamé.

«La situation dans laquelle le Liban se trouve est le résultat de plusieurs années de politiques gouvernementales. Le gouvernement actuel œuvre à résoudre tous les dossiers et mérite qu'on lui donne une chance», a déclaré cheikh Qassem dans un entretien à la radio al-Nour.

«Faire porter au Hezbollah la responsabilité de ce qui se passe au Liban est irréaliste», a-t-il ajouté.

«Le gouverneur de la BDL a une part de responsabilité dans la situation, mais pas tout seul. La position du Hezbollah sur ce sujet est claire. Nous estimons qu'il est nécessaire de discuter de la question de la BDL au sein du gouvernement, et non dans les médias, afin de prendre une décision adéquate conformément à l'intérêt du pays», a souligné le cheikh Qassem.

Néanmoins, il estime que «la valeur record atteinte par le dollar est le résultat d'une accumulation d'erreurs et de l'action négative de la BDL».

Le n°2 du Hezbollah a déclaré avoir formulé certaines remarques sur le plan de réformes préparé par le gouvernement.

«Sur le principe, nous ne sommes pas en faveur de la privatisation, mais un partenariat (public-privé) pourrait être bénéfique dans certains cas», a-t-il déclaré.

«Certaines parties veulent la chute du gouvernement, mais la situation n'autorise pas que l'on en arrive là. Le gouvernement est fort, est en place et a commencé à instaurer des mesures pour placer le pays sur le bon chemin», a-t-il ajouté, saluant notamment son action dans la lutte contre le coronavirus.

Vendredi, le Premier ministre Hassan Diab avait fait savoir que son gouvernement devrait finaliser son plan de redressement économique cette semaine.

Ce plan est très attendu par la communauté internationale et les bailleurs de fonds du Liban qui conditionnent toute aide au pays à des réformes sérieuses dans différents secteurs.

Le chef du gouvernement avait tenté récemment de rassurer les Libanais après les appréhensions provoquées par la fuite d’une ébauche du plan de réforme, en affirmant dans un discours télévisé que 98 % des déposants échapperont à une ponction des dépôts (haircut).

Le pays croule sous une dette de 92 milliards de dollars, soit 170% du PIB, l'un des taux les plus élevés mondialement.

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