Achat du Newcastle FC: l’Arabie cherche à redorer son image, accuse l’HRW
Par AlAhed avec sites web
Human Rights Watch (HRW) a accusé, une nouvelle fois, l’Arabie saoudite d’exploiter les évènements sportifs pour blanchir son image, noircie par les violations que ses autorités ont commis contre les droits de l’homme, et ce à l’ombre des informations divulguées au sujet de l’éventuelle achat du club de football «Newcastle United FC» par un fond souverain saoudien.
Vendredi, la directrice des initiatives mondiales à HRW, Minky Worden, a diffusé un tweet sur son compte officiel, republiant un ancien rapport de l’ONG, datant de l’année dernière, et parlant des stratégies saoudiennes qui se basent sur le sport pour couvrir les violations humanitaires du régime Saoud.
Et de noter: «Mohammed Ben Salmane exploite les activités sportives pour couvrir ses pratiques», en rappelant toutes les atrocités que les Saoudiens portent sur le dos, allant de la guerre barbare au Yémen, passant par l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, aux prisonniers et aux militantes des droits de la femme.
Minky Worden s’est basé sur l’ancien rapport de HRW qui avait clairement expliqué que «l’intérêt suscité par le prince héritier saoudien, MBS, envers le cadre sportif, ses activités et ses nouvelles n’est en réalité qu’une tentation de sa part, pour détourner l’attention des violations humanitaires terribles commises au royaume».
L’affaire de l’achat du club a attiré les regards
Depuis deux jours, un rapport publié par le Wall Street Journal a indiqué que le fonds souverain saoudien «Public Investment Fund» (PIF) se préparait à acheter le club britannique de football, Newcastle United FC, pour une somme de 429 millions de dollars.
Le journal a signalé que «le fond était directement lié à Mohammed ben Salmane», précisant que «ce projet s’inscrivait dans le cadre du vaste chantier que Riyad s’est fixée pour "sa vision de 2030"».
Ainsi, les investissements massifs, se chargeront de redorer l’image de l’Arabie saoudite, en diversifiant son paysage économique, dans le but d’attirer plus de touristes étrangers et de donner l’image d’un «pays moderne et ouvert à la diversité et à la tolérance».