Coronavirus en «Israël»: 37 morts et 7.030 cas confirmés, la ville de «Bnei Brak» confinée
Par AlAhed avec sites web
Une 37e victime du coronavirus a été enregistrée vendredi matin dans l’entité sioniste qui compte désormais 7.030 cas confirmés, selon le dernier bilan du «ministère israélien de la Santé».
«Un homme de 71 ans est décédé à l'hôpital Sheba de Ramat Gan », a affirmé vendredi le centre médical «Sheba». «L'homme souffrait de maladies chroniques lourdes».
Ce décès porte à 37 le nombre des morts dans l’entité sioniste.
Le nombre d'Israéliens infectés est cependant passé à 7.030 vendredi, les autorités sanitaires ayant confirmé plus de 700 nouveaux cas.
«95 patients sont actuellement sous respirateurs et 115 sont dans un état grave, tandis que 144 se trouvent dans un état plus modéré. Par ailleurs 357 Israéliens sont désormais guéris», selon la même source.
Et de poursuivre: «Le personnel médical a effectué à ce jour 87.108 tests, dont 6.169 jeudi».
Dans le même contexte, la ville de «Bnei Brak» qui compte près de 1.000 cas confirmés, a été bouclée jeudi soir sous ordre du «gouvernement».
«Bnei Brak» confinée
Un millier de policiers ont été déployés vendredi matin aux entrées de la ville pour en bloquer l'accès, suite à la décision du «gouvernement israélien» de restreindre l’accès de cette ville proche de «Tel Aviv» à majorité ultra-orthodoxe, qui est devenue un des plus importants foyers de coronavirus dans l’entité sioniste.
Cette mesure vise à limiter l'entrée des résidents, de la police, des services de secours, des fournisseurs de nourritures et des journalistes, et durera initialement sept jours, avec la possibilité d'être prolongée de cinq jours par le «gouvernement».
Le «cabinet» a également approuvé la formation d'un «comité ministériel» dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu qui sera chargé de déterminer si d'autres villes doivent être déclarées «zones de restriction» afin de freiner l'épidémie.
La ville a majorité ultra-orthodoxe d’«Elad», où des dizaines de cas ont été confirmés, est également menacée par cette mesure, a indiqué le «directeur général du ministre de la Santé», Moshe Bar Siman-Tov, lors de la réunion du «cabinet» jeudi soir, qui a eu lieu par conférence téléphonique.