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Coronavirus: les USA font passer des armes aux terroristes en Syrie sous couvert d’aide humanitaire

Coronavirus: les USA font passer des armes aux terroristes en Syrie sous couvert d’aide humanitaire
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Par AlAhed avec sites web

L’organisme de coordination russo-syrien a accusé les Etats-Unis de transmettre des armes aux groupes terroristes en Syrie sous couvert d’aide humanitaire et médicale destinée à un camp des déplacés syriens  pour lutter contre le nouveau coronavirus.

«Les Etats-Unis tentent de profiter de la propagation du nouveau coronavirus et fait pression sur les Nations unies afin de faire passer des cargaisons et des équipements aux groupes armés sous la couverture d’aides humanitaires envoyées au camp Rokbane pour les réfugiés», a déploré l’organisme dans un rapport.

Le camp Rokbane qui compte 30 mille déplacés syriens se situe dans l’Est syrien, aux confins avec la Jordanie, non loin de la base américaine illégitime Al-Tanf.

En juillet 2019, le Washington post avait accusé les Etats-Unis de laisser les réfugiés syriens y mourir de faim.

La soi-disant direction du camp a récemment mené une campagne intensive pour attirer l’attention de l’opinion publique internationale sur les conditions de vie critique de ces déplacés, sollicitant une aide internationale imminente pour empêcher une «catastrophe humanitaire», expose le rapport selon lequel tous les problèmes du camp «sont la conséquence de l’occupation illégitime de cette partie de la Syrie de la part des Etats-Unis».

«La Russie et la Syrie ont pris toutes les mesures nécessaires pour évacuer les réfugiés», de ce camp, a rappelé le rapport.

L’an dernier, le centre de coordination syro-russe pour le retour des déplacés avait demandé à Washington de retirer ses forces de la Syrie.

«Les Etats-Unis empêchent les réfugiés de quitter le camp Roukbane qui est sous le contrôle américain et les fourvoient en leur faisant croire qu’ils ne peuvent quitter le camp», avait-ils alors dénoncé.

Assurant vouloir rapatrier les réfugiés de ce camp, les autorités syriennes ont plusieurs fois accusé les États-Unis de le prendre en otage.

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