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Yémen: un responsable onusien met en garde contre un nouveau risque de famine

Yémen: un responsable onusien met en garde contre un nouveau risque de famine
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Par AlAhed avec AFP

Certains des éléments-clés ayant mené il y a un an le Yémen au bord de la famine sont de retour, a affirmé jeudi au Conseil de sécurité de l'ONU le coordinateur pour les Affaires humanitaires dans ce pays, Ramesh Rajasingham.

«Avec la rapide dépréciation du rial (monnaie locale) et les perturbations dans le versement des salaires, nous voyons à nouveau certains des paramètres-clés qui ont mené le Yémen au bord de la famine il y a un an», a relevé le responsable lors d'une liaison vidéo avec le Conseil de sécurité. «Nous ne devons pas laisser cela se reproduire».

Et de poursuivre: «Le Programme alimentaire mondial et ses partenaires fournissent de la nourriture à plus de 12 millions de personnes chaque mois à travers le pays. Avec le soutien des agences humanitaires, 7 millions de personnes ont accès à de l'eau potable. Quelque 1,2 million de consultations médicales sont données chaque mois et plus de 2.000 centres médicaux reçoivent un soutien».

«Cette année, le Yémen restera le pays où sévit la plus grande crise humanitaire. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour atténuer l'impact de cette crise, avec de nouveaux programmes pour augmenter les revenus des familles faisant face à des conditions de famine», a-t-il aussi indiqué.

«Au total, nous aidons 15,6 millions de personnes cette année, c'est-à-dire la moitié de la population».

Depuis 2014, la population du Yémen, pays le plus pauvre de la péninsule arabique, subit une guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts selon plusieurs organisations humanitaires.

Les bombardements et les blocus de la coalition militaire menée par l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis depuis mars 2015 n'ont fait qu'aggraver la situation humanitaire.

Selon l'ONU, le conflit a aussi provoqué la pire situation humanitaire du monde. Environ 3,3 millions de personnes sont toujours déplacées et 24,1 millions, soit 80% de la population, ont besoin d'assistance, affirme l'organisation.

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