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Hariri: Moi ou personne d’autre

Hariri: Moi ou personne d’autre
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Par AlAhed avec AFP

Le premier ministre libanais démissionnaire Saad Hariri impose le fait que personne autre lui ne pourrait occuper le poste de premier ministre au Liban, en écartant tout autre candidat avant d’être nommé officiellement.

Saad Hariri bénéficie d'un « consensus » pour être reconduit à son poste, a indiqué un homme d'affaires pourtant pressenti ces derniers jours pour lui succéder, après une rencontre avec la haute autorité de l'islam sunnite du pays.

Le mufti de la République au Liban a expliqué dimanche à l'homme d'affaires Samir Khatib qu'il existait un « consensus » au sein de la communauté sunnite pour que Saad Hariri, qui a annoncé sa démission le 29 octobre sous la pression de la rue, conserve son poste.

Au Liban, pays secoué depuis le 17 octobre par un mouvement de contestation contre l'intégralité d'une classe politique accusée de corruption et d'incompétence, le poste de premier ministre est occupé par un sunnite.

M. Hariri est considéré comme le principal représentant du camp politique sunnite dans ce pays multiconfessionnel, régi par un système politique censé garantir un équilibre entre les différentes communautés.

Reçu dimanche par Cheikh Abdellatif Deriane, M. Khatib a indiqué que ce dernier l'avait informé que les consultations au sein de la communauté sunnite traduisaient un consensus sur la nomination de Saad Hariri pour former le prochain gouvernement.

Je vais me réunir avec le premier ministre Saad Hariri pour l'en informer, car c'est lui qui m'a proposé de former le nouveau gouvernement, a précisé M. Khatib lors d'une brève allocution à l'issue de sa réunion avec le mufti.

M. Hariri avait assuré fin novembre qu'il ne souhaitait pas diriger le futur gouvernement.

L'annonce est faite à la veille de consultations parlementaires que doit mener le président Michel Aoun, selon la Constitution, pour nommer le premier ministre.

Plusieurs noms de favoris au poste de premier ministre ont circulé ces dernières semaines.

La candidature de M. Khatib avait été froidement accueillie. Cet architecte de formation, vice-président d'une importante entreprise de bâtiment et de travaux publics, n'est pas impliqué en politique, mais il reste proche des cercles du pouvoir.

Une partie des contestataires réclament une équipe de technocrates et d'indépendants qui ne seraient pas issus du sérail politique.

Si le président Aoun s'est dit ouvert à une équipe incluant des représentants de la contestation, il a proposé un gouvernement « technopolitique » avec des représentants des partis, partant du fait que la composition politique au Liban ne permettrait pas la formation d’un gouvernement de technocrates.

Le puissant Hezbollah a, lui, balayé l'idée d'un gouvernement exclusivement formé de technocrates.

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