Les USA appellent les pays arabes à signer un pacte de non-agression avec «Israël»
Par AlAhed avec AFP
Les Etats-Unis font pression sur les pays arabes pour la signature d’un pacte de non-agression avec «Israël», a rapporté mardi 3 décembre la télévision israélienne «Channel 13», en citant des sources israéliennes, arabes et américaines.
«La Maison Blanche s’est adressée à quatre États arabes qui n’ont pas de relations diplomatiques avec Israël dans le but d’avancer dans la signature d’un pacte de non-agression avec l’État hébreu», a déclaré le journaliste Barak David de «Channel 13» sur ses réseaux sociaux.
«Il s’agit d’une étape intermédiaire officielle et publique vers la normalisation complète des relations entre Israël et ces États arabes», a-t-il ajouté.
Le journaliste a également indiqué que la conseillère américaine à la sécurité nationale, Victoria Coates, a présenté le pacte la semaine dernière aux ambassadeurs des Émirats arabes unis, de Bahreïn, d’Oman et du Maroc à Washington.
Les diplomates ont accepté d’en discuter avec leurs pays respectifs et de revenir vers les Etats-Unis «avec une réponse dans les meilleurs délais».
La proposition en est à ses débuts, indique le rapport, reconnaissant qu’il serait difficile de la mettre en œuvre «sans un accord de paix entre Israël et les Palestiniens».
«Israël» n’a pas de relations diplomatiques avec ces quatre pays, mais a renforcé ses liens avec ces États au cours des dernières années.
Rencontre Pompeo-Netanyahu
Dans ce contexte, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu vont se rencontrer ce mercredi soir 4 décembre au Portugal, dans un contexte de rapprochement israélien avec des pays arabes, ont annoncé mardi le département d’Etat américain et des sources israéliennes.
Les deux hommes seront mercredi soir et jeudi à Lisbonne.
Cette rencontre entre Netanyahu et Pompeo sera la première depuis que les Etats-Unis ont modifié, il y a deux semaines, leur politique sur les colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés. Washington estime désormais que ces colonies «ne sont pas contraires au droit international», allant ainsi à l’encontre de résolutions de l’ONU.