Par AlAhed avec sites web

Depuis la dissolution de la «Knesset (Parlement israélien)» en décembre 2018 qui a précédé un premier tour d'élections législatives en «Israël» tenues le 9 avril dernier, le pays est paralysé.

Les promesses électorales, et même les lois déjà adoptées et censées être mises en oeuvre sont bloquées, tout comme le budget de l'Etat, notamment celui accordé aux hôpitaux, et depuis un an l'Entité sioniste est privée de chef de la police nationale.

L'année dernière, le gouvernement avait notamment promulgué une loi visant à augmenter les prestations d'invalidité et un premier complément pour les personnes handicapées avait été fourni.

Mais la manière dont cette augmentation sera pratiquée n'a pas encore été décidée et ne le sera pas avant la fin de l'année en cours, puisqu'il n'y a pas de gouvernement.

Près de trois cent vingt mille personnes handicapées attendent de recevoir des subventions, qui ne dépasseront pas les 500 shekels par mois (130 euros).

Un point d'interrogation sur l'Education se pose également, tandis que de nouveaux programmes éducatifs qui devaient être lancés cette année ont été suspendus.

Et les portes des écoles resteront fermées cette année pendant la semaine de la fête de Hanoucca, où les enfants sont habituellement accueillis en centre aéré, faute de subventions.

Il est également peu probable qu'elles ouvrent pour les vacances de Pâques au mois d'avril prochain.

Ce mercredi à minuit dernier délai, Benny Gantz doit présenter un gouvernement au président israélien, or selon toutes les estimations, il est peu probable qu'il y parvienne.

Un troisième tour d'élections pourrait être annoncé, auquel cas de nouvelles législatives auraient lieu en mars 2020.