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Ministère syrien des AE: Erdogan a armé et formé les terroristes, qu’il ne parle pas de soutien au peuple syrien

Ministère syrien des AE: Erdogan a armé et formé les terroristes, qu’il ne parle pas de soutien au peuple syrien
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Par AlAhed avec PressTV

Selon l’agence de presse syrienne SANA, une source du ministère syrien des affaires étrangères a annoncé : «après avoir continué à soutenir le terrorisme et les terroristes en Syrie et après les avoir armés, formés et envoyés tuer des civils, aujourd’hui, le président turc a parlé du soutien au peuple syrien dans son discours. Le président turc est un meurtrier aux mains souillées par le sang du peuple syrien. Il soutient les groupes terroristes qui continuent de tuer les Syriens».

Le ministère syrien des Affaires étrangères a déclaré: «Les propos d'Erdogan et son inquiétude à l'égard du peuple syrien ne peuvent être exprimés par le régime qui commet le massacre et qui a un comportement bien loin de ces propos humanitaires. Ce régime a attaqué les habitants du nord de la Syrie sous le prétexte de lutter contre le terrorisme».

«La Syrie qui a réagi aux attaques turques en prenant pour cibles les terroristes affiliés à la Turquie souligne qu’elle affronte toute agression de la part de la Turquie, par tous les moyens légitimes qui sont à sa disposition. La lutte contre le terrorisme est en cours et les remarques d'Erdogan, entre autres, ne l'arrêteront pas. La protection du peuple syrien n’est que la mission de l’armée et du gouvernement syriens», a ajouté la source.

Mercredi 9 octobre, le président turc Recep Tayyip Erdogan a fait part du lancement d'une nouvelle opération militaire nommée « Source de Paix » dans le nord de la Syrie. Erdogan a déclaré que les éléments terroristes de l'armée syrienne libre (ASL) étaient également impliqués dans l'opération. Le prétendu objectif de la Turquie est « d'empêcher les terroristes de franchir les frontières sud de la Turquie ».

L'agence de presse officielle syrienne, SANA a annoncé que des troupes turques et des terroristes de l'armée syrienne libre avaient attaqué les villes de Qamichli, d’al-Darbasiyah et de Ras al-Aïn, le rif de Hassaké, dans le nord-est de la Syrie.

Le correspondant de SANA à Hassaké a rapporté que les attaques visaient d'importantes institutions et infrastructures telles que des barrages, des centrales électriques et des réservoirs d'eau dans les régions.

Il a annoncé que jusqu’à présent huit civils avaient été tués et des dizaines d'autres blessés.

Depuis mercredi, plus de 60 000 personnes ont été déplacées en quittant les zones frontalières de la Turquie, notamment la région de Ras al-Aïn, pour se réfugier à l'est du pays près de la ville de Hassaké.

Les troupes turques ont également intensifié leurs attaques sur Ras al-Aïn, dans le nord-ouest de Hassaké, et ont bombardé plusieurs villages et colonies proches de la région de Tell Abyad, dans la province de Raqqa, dans le nord du pays, a annoncé SANA.

Une source du ministère syrien des Affaires étrangères a condamné hier les récentes agressions de la Turquie et la possibilité d'une attaque de représailles contre ce pays.

La source a souligné que le rassemblement militaire turc à la frontière syrienne constituait «une violation flagrante du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité qui insistent sur le respect de l'intégrité et de la souveraineté du territoire syrien».

Les attaques de la Turquie contre la Syrie ont été déclenchées avec le feu vert des États-Unis. Et c’était juste après le contact téléphonique entre les présidents turc et américain que la Maison-Blanche a ordonné le retrait des troupes américaines du nord de la Syrie.

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