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L’Irak pourrait se doter du système de défense antiaérienne S-400

L’Irak pourrait se doter du système de défense antiaérienne S-400
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Par AlAhed avec PressTV

Après les infiltrations israéliennes et les frappes de drones contre les Hachd al-Chaabi en Irak, la demande d’achat des équipements et des systèmes de défense anti aérienne russes et iraniennes est désormais une revendication largement partagée dans le pays, les S-400 russes pourraient constituer un choix du gouvernement irakien.

Depuis les explosions provoquées contre les sites militaires des forces armées irakienne puis la frappe au drone qui a coûté la vie à un haut commandant de la Résistance irakienne à l'ouest d'al-Anbar, deux paramètres ont radicalement changé sur la scène irakienne au sujet de questions : la tolérance vis-à-vis de la présence militaire US en Irak et la confiance envers le pacte sécuritaire signé avec Washington.

Le ciel irakien est placé sous le contrôle américain et si les drones israéliens ont pu y pénétrer depuis le nord de la Syrie contrôlé par les FDS, c'est bien parce que les USA offrent à « Tel-Aviv » la couverture aérienne nécessaire à ces opérations d'infiltration. Pour le reste, des sources bien informées au sein du ministère irakien de la Défense confirment comment Washington qui contrôle la plus grande base aérienne du pays, agit pour « aveugler » les radars de la DCA irakienne quand bon lui semble. Bref, le ciel irakien ne peut être protégé tant que l'armée irakienne n'aura pas une DCA « souveraine », d'où la rencontre très importante lundi entre deux hauts responsables irakien et russe.

Lors de cette rencontre tenue le lundi 2 septembre à Moscou, Nikolaï Patrouchev, le secrétaire du Conseil de sécurité russe, et Faleh al-Fayyad, conseiller de la sécurité nationale irakienne et commandant des Hachd al-Chaabi, ont discuté du renforcement de leurs relations bilatérales, de leur coopération sécuritaire et de la lutte contre le terrorisme. Mais la question de la Défense aérienne a dominé les débats. À cette réunion assistaient les responsables militaires russes et irakiens. La visite a été une première depuis la réunion sécuritaire entre les chefs d'état-major Iran/Syrie/Irak/Russie en été dernier. Le commandant en chef des Hachd al-Chaabi, al-Fayyad devra rencontrer aussi Alexander Lavrentiev, émissaire de la Russie pour la Syrie, pour s'entretenir de la situation en Syrie.

Les deux pays coopèrent aussi dans le cadre d’un mécanisme militaire quadripartite mis en place à Bagdad par l’Iran, la Syrie, la Russie et l’Irak avec pour objectif de lutter contre le terrorisme en Irak et en Syrie.

La demande d’achat des équipements et des systèmes sophistiqués de défense aérienne russes et iraniennes est désormais une revendication largement partagée en Irak. À cet égard, le premier vice-président du Parlement irakien, Hassan Karim al-Kaabi, s'est rendu samedi au siège du ministère de la Défense pour rencontrer le ministre Najah al-Shammari ainsi que plusieurs commandants et officiers.

La réunion a porté sur les conséquences des raids aériens qui ont visé les dépôts d’armes et de munitions dans un certain nombre de régions.

Al-Kaabi a mis en garde que le Conseil des représentants n'autoriserait aucune force extérieure à attaquer l'Irak et à déstabiliser sa sécurité et sa stabilité, soulignant la nécessité d’une planification en matière de renseignement, mais aussi l’importance du développement des systèmes de défense antiaérienne pour protéger l’espace aérien du pays.

Le Conseil national de sécurité irakien a pour sa part approuvé le transfert de toutes les armes et munitions vers des lieux sûrs en dehors des villes. Les membres du Conseil ont également abordé les moyens de renforcer la défense antiaérienne du pays conformément aux circonstances actuelles et aux faits qui se produiront dans le futur. Selon les observateurs politiques, la Russie a toutes les chances de voir l'Irak faire des commandes d'achat des S-400, ce qui est forcément une mauvaise nouvelle pour Washington qui détient des stocks de Patriot et autres éléments de la DCA dans ses bases en Irak.

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