Une délégation israélienne au Tchad pour évoquer la coopération

Par AlAhed avec sites web

Une délégation israélienne s’est rendue au Tchad, au début du mois, pour évoquer la coopération entre les deux parties sur une série de questions, notamment dans le secteur de l’eau, de l’énergie, de l’éducation et du commerce, a fait savoir le «ministère de l’Economie» dans un communiqué qui a été publié lundi.

Ce voyage, organisé du 5 au 7 août, a été placé sous la responsabilité du directeur du «Commerce extérieur» au sein du «ministère de l’Economie».

Il a eu lieu après la reprise, au mois de janvier, des relations entre l’entité sioniste et le Tchad, pays d’Afrique à majorité musulmane.

La raison pour laquelle ce déplacement a été rendu public si tardivement reste indéterminée.

Aux côtés du «ministère de l’Economie», la délégation a inclus des responsables «des ministères de la Coopération régionale et de l’Agriculture», ainsi qu’un représentant de «l’Institut israélien des exportations».

Les Israéliens ont rencontré des ministres et des hauts-responsables des ministères tchadiens des Finances, de l’Agriculture, de l’Eau, de l’Energie, des Ventes, des Communications, de l’Education et de la Santé.

Ils se sont également entretenus avec des représentants de la Banque mondiale et de l’ambassade américaine au Tchad.

Il a été convenu, au cours des discussions, que de hauts-responsables tchadiens se rendraient à leur tour à l’entité sioniste.

Le Tchad a restauré ses liens avec l’entité sioniste à l’occasion d’une visite de vingt-quatre heures effectuée en janvier dernier par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, visite organisée après celle en «Israël» du président du Tchad, Idriss Déby.

Le Tchad avait rompu les liens avec l’entité sioniste en 1972, suite aux pressions exercées par l’homme fort libyen Mouammar Kadhafi.

Netanyahu s’est rendu en Afrique à trois occasions au cours des deux dernières années, au Rwanda, au Kenya, en Ethiopie, en Ouganda et au Liberia.

Il s’engage régulièrement à élargir les liens avec tous les pays du continent, et notamment avec ceux qui n’entretiennent pas de relations diplomatiques avec «Israël», pour principal objectif de «stimuler le commerce».

Elle vise également à «faciliter le trafic aérien vers l’Amérique latine»: Voler dans l’espace aérien de pays africains traditionnellement hostiles permettrait aux transporteurs d’offrir des vols plus rapides et plus directs entre l’entité sioniste et la région.