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L’Iran propose à Pompeo une interview avec une journaliste de la TV d’Etat

 L’Iran propose à Pompeo une interview avec une journaliste de la TV d’Etat
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Par AlAhed avec agences

L'Iran a proposé, dimanche, au secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo d'accorder une interview à une journaliste de la télévision d'Etat iranienne et ce, conformément à son souhait de s'adresser au peuple iranien dans le but d'expliquer la politique et les positions américaines.

«Notre reporter Marzieh Hachemi peut aller interviewer (Pompeo) pour qu'il puisse dire ce qu'il a à dire», a déclaré le porte-parole du gouvernement iranien Ali Rabiei.

Interrogé jeudi par Bloomberg TV sur la possibilité qu'il se rende un jour à Téhéran, Mike Pompeo s'est dit prêt à s'y rendre le cas échéant, se disant également disposé à apparaître à la télévision iranienne «pour avoir la chance» de s'adresser au peuple iranien.

Il a souligné que son homologue iranien Mohamad Javad Zarif «vient ici, il vient à New York (...) parle aux médias, il parle au public américain (...)».

Née aux Etats-Unis sous le nom de Melanie Franklin avant son mariage avec un Iranien, Mme Hachemi vit en Iran où elle est depuis 25 ans l'un des visages les plus connus de la chaîne anglophone Press TV.

En raison de la diffusasion des réalités politiques révélatrices sur les États-Unis, elle a été arrêtée en janvier 2019 dès son arrivée sur le sol américain alors qu’elle avait voyagé aux Etats-Unis pour rendre une courte visite à son frère malade et à d’autres membres de sa famille. Elle a été détenue pendant plusieurs jours et maltraitée à la prison.

Selon M. Rabiei, M. Pompeo s'est vu «forcé» de dire qu'il voudrait apparaître sur une télévision iranienne après les récentes interviews de M. Zarif avec les médias américains. «Nous n'avons pas peur d'entendre ce que les gens ont à dire (même si) ce qu'ils ont fait à nos journalistes est une insulte pour les médias et le dialogue», a-t-il ajouté.

«Nous ne sommes pas insaisissables», a déclaré Rabii. «Ce qu'ils ont fait avec nos journalistes et leur comportement vis-à-vis des journalistes iraniens dans ce pays constitue également une sorte de manque de respect pour les médias et le dialogue», a-t-il déclaré.

 

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