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France: tensions entre police et manifestants sur les Champs Elysées après le défilé du 14 juillet

France: tensions entre police et manifestants sur les Champs Elysées après le défilé du 14 juillet
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Par AlAhed avec AFP

Des heurts ont éclaté sur les Champs-Élysées, dimanche, entre les forces de l'ordre et plusieurs dizaines de manifestants, à l'issue du défilé militaire du 14-Juillet. Au total, 180 personnes ont été interpellées dans la capitale.

Face-à-face tendu, dimanche 14 juillet, entre les forces de l'ordre et plusieurs dizaines de personnes qui manifestaient dans l'après-midi sur les Champs-Élysées, laissant craindre encore des débordements en fin de journée, en marge du feu d'artifice.

Dimanche après-midi, à l'issue du traditionnel défilé militaire, des manifestants ont occupé le haut de l'avenue, ouverte au public, et ont mis à terre au milieu de la chaussée les nombreuses barrières métalliques qui avaient été utilisées pour limiter les déplacements des spectateurs pour le défilé militaire. Des poubelles ont été incendiées. Près de 200 casseurs ont bloqué pendant quelques heures les Champs-Élysées, incendiant poubelles et toilettes de chantier.

Un bilan dressé dimanche en fin de journée par la préfecture de police de Paris, faisait état de 180 personnes interpellées dans la capitale, pour port d'arme prohibé, violences sur personne dépositaire de l'autorité publique, détérioration de biens privés ou encore manifestation non déclarée.

Interpellation de figures des «Gilets jaunes»

Trente-huit placements en garde à vue ont eu lieu, dont treize se poursuivaient à 19h, a précisé le parquet de Paris. Pour les 25 autres, il a notamment été décidé de classer sans suite seize procédures, et de procéder à huit rappels à la loi.

Parmi les personnes interpellées, se trouvaient des figures connues des «Gilets jaunes»: comme Éric Drouet, arrêté pour «rébellion», ainsi que Maxime Nicolle et Jérôme Rodrigues, tous deux arrêtés pour «organisation d'une manifestation illicite».

La préfecture avait interdit tout rassemblement de personnes se réclamant de ce mouvement autour de l'avenue des Champs-Élysées, de la place de la Concorde, du musée du Louvre, des Invalides, du Trocadéro et de la Tour Eiffel.

Les forces de l'ordre ont eu recours, à plusieurs reprises, aux tirs de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, dont certains avaient le visage dissimulé sous un foulard, un masque ou une capuche.

Le calme est revenu progressivement à partir de 17h sur l'avenue où les forces de l'ordre demeuraient en nombre.

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