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Nucléaire: Paris, Berlin et Londres exhortent l’Iran à renoncer à la rupture de l’accord

Nucléaire: Paris, Berlin et Londres exhortent l’Iran à renoncer à la rupture de l’accord
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Par AlAhed avec AFP

Le président français Emmanuel Macron a déclaré dimanche que la France ne déclenchera pas de processus visant à annuler les sanctions contre l'Iran, après que le pays a confirmé le même jour qu'il commençait à enrichir de l'uranium à un niveau prohibé par l'accord sur son programme nucléaire.

Le président français a déclaré que Paris s'était toujours engagé à respecter le délai du 15 juillet pour reprendre le dialogue entre les derniers signataires de l'accord nucléaire défaillant.

Le gouvernement britannique a pour sa part appelé Téhéran à «immédiatement arrêter» l'enrichissement de l'uranium au-dessus de 3,67%.

«L'Iran a violé les termes du PAGC (nom officiel de l'accord international de 2015, ndlr) (...). Tandis que le Royaume-Uni reste pleinement attaché à l'accord, l'Iran doit immédiatement arrêter et annuler toutes les activités contraires à ses obligations», a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

L'Allemagne, de son côté, «incite fermement» l'Iran à cesser l'enrichissement d'uranium.

«Nous incitons fermement l'Iran à arrêter toutes activités incompatibles avec ses engagements», a déclaré le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères.

«Nous sommes en contact concernant les prochaines étapes avec les autres participants du PAGC», a-t-il ajouté.

L'Iran a confirmé dimanche 7 juillet qu'il s'affranchissait d'un nouvel engagement pris vis-à-vis de la communauté internationale et qu'il allait commencer dans la journée à enrichir de l'uranium à un niveau prohibé par l'accord sur son programme nucléaire conclu en 2015.

Les responsables iraniens, qui ont donné une conférence de presse, ont également déclaré que Téhéran continuerait à réduire ses engagements tous les 60 jours à moins que les signataires du pacte ne le protègent des sanctions américaines. L'Iran menace notamment de reprendre son projet initial de construction d'un réacteur nucléaire à Arak mis en sommeil en vertu de l'accord de Vienne.

L'accord de Vienne est menacé depuis que les Etats-Unis s'en sont retirés unilatéralement en mai 2018, réimposant par là même des sanctions économiques et financières punitives contre la République islamique, privant l'Iran des bénéfices qu'il attendait de ce pacte.

Le 8 mai, un an jour pour jour après le retrait américain, Téhéran avait adressé un ultimatum aux autres Etats parties à l'accord, leur donnant «60 jours» pour l'aider à contourner les sanctions américaines. Faute de quoi avait prévenu Téhéran, la République islamique reprendra des activités d'enrichissement d'uranium à un taux supérieur au degré maximal fixé par l'accord (3,67%) et son projet de réacteur à Arak.

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