Devant l’impasse politique, «Israël» retournera aux urnes le 17 septembre
Par AlAhed avec sites web
Le «Parlement israélien» a voté pour sa propre dissolution jeudi soir moins de deux mois après avoir été élu, et pour de nouvelles élections le 17 septembre prochain, un scénario inédit dans l'histoire de l’entité sioniste qui plonge dans l’impasse politique.
La «Knesset» a voté dans la nuit de jeudi pour sa dissolution en deuxième et troisième lectures par 74 voix pour et 45 contre, à l'instigation du «Likoud» du Premier ministre Benjamin Netanyahou.
Benjamin Netanyahou n'est pas parvenu à former une coalition gouvernementale avec les partis de droite arrivés en tête aux législatives du 9 avril, les Israéliens se rendront alors aux urnes pour la deuxième fois en moins de cinq mois.
Colère de la classe politique
Après cette annonce, toute la classe politique s'est rejetée la responsabilité.
«Avigdor Lieberman, à mon grand regret a mené par le bout du nez et menti à ses électeurs, il voulait faire tomber ce gouvernement pour obtenir quelques voix mais il n'y arrivera pas», a déclaré Netanyahou à l'issue de la dissolution de la «Knesset».
«En huit mois, il (Lieberman) entraîne le +pays+ vers des élections pour des caprices personnels, il fait partie désormais du bloc de gauche, on ne le croira plus, tout le monde connaît ses ficelles», a-t-il précisé.
«Ce sont des élections inutiles et superflues dont personne n'a besoin mais nous allons mener une campagne électorale claire et nette et nous allons l'emporter», a-t-il encore affirmé.
Le leader ultra-orthodoxe Yaakov Litzman s'est pour sa part indigné: «On s'est servi de manière cynique de la loi sur la conscription pour semer la confusion dans l'esprit du public, inciter à la haine contre les ultra-orthodoxes et marquer des points».
«Le seul responsable du fait qu'Israël doive revoter, c'est le Likoud», a par ailleurs répondu Lieberman sur Facebook après le vote.
Des voix s'élèvent pour dénoncer le gâchis d'argent et d'énergie politique que constitueraient de nouvelles élections.