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Tensions dans le Golfe: Damas appelle à la «retenue»

Tensions dans le Golfe: Damas appelle à la «retenue»
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Par AlAhed avec AFP

La Syrie a appelé vendredi à la «retenue» dans la région du Golfe, théâtre d'attaques ayant ciblé entre autres un oléoduc et deux tankers saoudiens, dans une période où la tension monte également entre Washington et Téhéran, a indiqué l'agence officielle Sana.

Damas «appelle toutes les parties à la retenue car une montée de la tension dans le Golfe n'est pas dans l'intérêt des pays de la région», a indiqué l'agence, citant une source au ministère des Affaires étrangères.

«Un dialogue, à l'abri des interventions étrangères, va sans doute conduire à une baisse de la tension et garantir la sécurité, la paix et la stabilité dans la région», a ajouté l'agence de presse sans préciser davantage qui doit dialoguer avec qui.

La diplomatie syrienne a aussi exprimé son rejet de «tout acte susceptible de perturber la navigation» et aux «retombées négatives pour tous les pays» du Moyen-Orient, d'après la même source.

Dimanche, quatre navires, dont deux pétroliers saoudiens et un cargo émirati, avaient été endommagés par de mystérieux «actes de sabotage» au large du port de Fujairah (Emirats arabes unis). Deux jours plus tard, un oléoduc saoudien a été visé par des attaques de drones, revendiquées par le mouvement yéménite Ansarullah.

La Syrie a vu ses liens se réchauffer avec certains pays du Golfe, notamment avec l'annonce fin 2018 par les Emirats d'une réouverture de leur ambassade à Damas, après des années de rupture des relations diplomatiques. Les pays du Golfe et les Etats-Unis soupçonnent Téhéran d'être derrière les actes ayant ciblé l'oléoduc saoudien qui est une des voies alternatives au détroit stratégique d'Ormuz, situé entre l'Iran et le sultanat d'Oman.

Téhéran a nié toute implication dans ces incidents. L'Iran a maintes fois brandi la menace de fermer ce couloir, par lequel transite 35% du pétrole mondial, selon l'Agence d'information sur l'énergie du gouvernement américain (AIE), afin d'exercer une pression sur Washington et ses alliés arabes du Golfe.

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