noscript

Please Wait...

Communiqué conjoint Russie-Iran-Turquie : La décision US sur le Golan met le Moyen-Orient en danger

Communiqué conjoint Russie-Iran-Turquie : La décision US sur le Golan met le Moyen-Orient en danger
folder_openSyrie access_time depuis 5 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec i24NEWS

La Russie, la Turquie et l’Iran ont publié vendredi une déclaration commune condamnant la reconnaissance par les Américains du plateau du Golan en tant que territoire israélien.

 « Il s'agit d'une violation flagrante du droit international, qui constitue un danger pour la paix et la sécurité au Moyen-Orient », ont-ils déclaré, à l'issue d'une nouvelle session de pourparlers de paix sur la Syrie.

Le président américain Donald Trump a signé le mois dernier à la Maison Blanche, en présence du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, le décret reconnaissant officiellement la souveraineté d'«Israël» sur le plateau du Golan syrien occupé.

Netanyahou a déclaré qu'« Israël ne renoncerait jamais » au Golan conquis par l’Entité sioniste lors de la guerre des Six Jours en 1967, avant de l'annexer en 1981.

Cette déclaration a notamment suscité de nombreuses réactions. Lors d'une session extraordinaire du Conseil de sécurité des Nations Unies tenue à la demande de la Syrie à la suite de la résolution, de nombreux pays ont dénoncé la décision américaine.

Le gouvernement syrien a déclaré que la reconnaissance de la souveraineté d'«Israël» constituait une « attaque flagrante contre sa souveraineté ».

Tandis que la Russie, alliée de Damas, a dit craindre « une nouvelle vague de tensions » au Proche-Orient à la suite de la reconnaissance par Washington.

L'ambassadeur de Syrie aux Nations Unies, Bashar Jaafari, a quant à lui estimé que cette décision faisait « partie d'un projet criminel des Etats-Unis ».

«Israël» a annexé 1 200 kilomètres carrés du Golan en 1981, une annexion qui n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.

Environ 18.000 Syriens appartenant à la communauté druze - dont la plupart refusent la citoyenneté israélienne - restent dans le Golan, où se sont installés quelque 20.000 Israéliens dans 33 implantations.

Comments

//