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ICG: Washington doit aider Ryad à s’extraire du conflit au Yémen

ICG: Washington doit aider Ryad à s’extraire du conflit au Yémen
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Par AlAhed et AFP 

 

Les États-Unis doivent aider l’Arabie saoudite à s’extraire du conflit au Yémen, estime l’organisation de prévention des conflits International Crisis Group (ICG) dans un rapport publié dimanche.

Selon les auteurs de l’étude, Washington devrait nommer un émissaire pour cette crise et suspendre la plupart de ses livraisons d’armes aux Saoudiens jusqu’à ce qu’ils mettent fin à leur offensive au Yémen, lancée il y a quatre ans contre les Houthis.

La coalition militaire dirigée par Ryad «doit cesser de chercher comment arracher péniblement une quelconque victoire sur le papier et s’engager pleinement dans la recherche d’une issue politique, même si cela signifie donner plus de poids qu’elle ne le souhaite aux Houthis dans l’immédiat».

«Les États-Unis doivent montrer la voie en trouvant leur propre sortie», ajoute ICG.

Face aux pertes civiles importantes et après le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, dont la responsabilité a été imputée par les sénateurs américains au prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, le Congrès des États-Unis a adopté une résolution exhortant Donald Trump à cesser tout soutien à la coalition saoudienne dans la guerre au Yémen.

Le président américain, déterminé à préserver son alliance avec Ryad, a menacé d’opposer son veto à ce texte.

Pour son administration, le soutien à l’Arabie saoudite est déterminant car il s’agit de s’opposer à l’Iran.

Mais selon ICG, «c’est un calcul erroné, car Téhéran profite en fait d’un conflit qui s’éternise et qui coûte cher financièrement à ses ennemis Saoudiens, dont l’image est en outre ternie par leur implication dans cette guerre qui provoque une grave crise humanitaire».

«Je pense qu’ils se rendent compte qu’ils doivent y mettre fin», mais «ils ne savent pas comment», a dit le président de l’organisation Robert Malley au sujet des dirigeants saoudiens. Ces derniers pensent «qu’un peu plus de puissance militaire fera craquer les Houthis», «mais les quatre dernières années ont montré le contraire», a-t-il prévenu.

 

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