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Berlin aurait décidé de livrer des composants à Riyad malgré le gel des ventes d’armes

Berlin aurait décidé de livrer des composants à Riyad malgré le gel des ventes d’armes
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Par AlAhed avec Sputnik

Berlin a approuvé, lors d’une réunion gouvernementale secrète, la relance de la vente d’armes à l’Arabie saoudite, suspendue en octobre 2018, annonce Der Spiegel. Les pièces seront livrées à une société française qui exportera le produit final vers Riyad.

Le gouvernement allemand a approuvé les exportations de matériel de guerre à, entre autres, l'Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis lors d'une réunion secrète du Conseil de sécurité national composé de la chancelière Angela Merkel et de ses ministres clés, relate le magazine Der Spiegel.

L'Arabie saoudite n'obtiendra pas directement les armes allemandes, les livraisons ayant été stoppées suite à l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Toutefois, les pièces seront livrées à une société française qui exportera le produit final vers le Royaume.

La licence d'exportation concerne un fabricant de matériel de transport basé à Ulm, Kamag, qui exporte «une technologie de production de semi-remorques» en France et dont la destination finale est l'Arabie saoudite, précise le magazine.

D'autres exportations seront destinées aux Émirats arabes unis, comme des accessoires pour les systèmes radar Cobra, de fabrication germano-française. Les logiciels pour ces systèmes sont déjà aux Émirats.

Cette approbation est le résultat d'un compromis récemment trouvé entre le Parti social-démocrate (SPD) d'Allemagne et la CDU/CSU concernant l'accord de coalition, lequel interdit toutes les exportations d'armes vers les pays impliqués dans la guerre du Yémen.

En octobre 2018, l'Allemagne avait imposé un embargo sur les exportations d'armes vers l'Arabie saoudite, incluant les composants allemands pour les projets conjoints avec le Royaume-Uni, la France et l'Espagne. Le chef de la diplomatie britannique, Jeremy Hunt, avait envoyé en février une lettre à son homologue Heiko Maas, exigeant que cette interdiction soit levée, selon Der Spiegel.

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