Les Gardiens de la Révolution promettent une «leçon inoubliable» aux ennemis de l’Iran
Par AlAhed avec sites web
Le corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) s’est engagé dans un communiqué publié mercredi à riposter fermement à son inscription par Donald Trump sur la liste des organisations terroristes et à donner aux ennemis de l’Iran une « leçon inoubliable ».
Dans un communiqué publié mercredi, le CGRI a déclaré que la démarche « illégale, inhabituelle et sans précédent » de Washington de l'inscrire sur la liste des organisations terroristes témoignait de la « profonde rancune et colère » des États-Unis à son égard et qu'elle ne resterait pas sans répondre.
Cette démarche, poursuit le corps, est la dernière de la série d'échecs subis par la Maison-Blanche au Moyen-Orient. Et d'ajouter que la décision américaine le rendait plus déterminé à améliorer ses capacités de défense et d'offensive afin de donner une « leçon inoubliable » à tous les ennemis de l'Iran.
« Cette mesure sans précédent incitera le CGRI à accélérer le développement de ses systèmes et de ses capacités de défense et d'offensive, ainsi que de sa puissance régionale croissante », souligne le communiqué.
Le président iranien Hassan Rohani a déclaré que le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) est à l'avant-garde de la lutte contre le terrorisme et que la décision de le blacklister par les États-Unis découle de la colère de Washington face au rôle de premier plan du CGRI dans la lutte contre le terrorisme.
Lors d’une réunion du Conseil des ministres, ce mercredi matin, le président Rohani a déclaré: « L’ennemi n’a pas réussi à atteindre son objectif dans la région et le CGRI a joué un rôle de premier plan dans sa défaite. L’ennemi est donc en colère et a recours à des mesures imprudentes. »
Lundi, le président des États-Unis Donald Trump a publié une déclaration dans laquelle il a désigné le CGRI comme « une organisation terroriste étrangère ».
Le président Rohani a déclaré que les États-Unis étaient illogiques et contredisaient les règles et les normes internationales, et a souligné qu’il s’agissait d’une campagne de propagande et d’une décision imprudente et stupide à caractère politique.
« Les Américains devraient savoir qu’ils sont eux-mêmes la source principale de l’oppression, de la cruauté et du terrorisme dans la région, et que les pays de la région, en particulier la nation iranienne, se sont précipités pour s’entraider dans les moments difficiles, le CGRI jouant un rôle exceptionnel à cet égard », a-t-il ajouté.
Le président iranien a déclaré que la décision de la Maison-Blanche d’intégrer le nom du CGRI sur la liste d’organisations terroristes coïncidait avec la reconnaissance de la souveraineté illégitime d’« Israël » sur les hauteurs du Golan syrien, censée soutenir un régime « criminel » et son Premier ministre Benyamin Netanyahu au seuil des élections israéliennes.
« Netanyahu avait ouvertement déclaré que Trump allait désigner le CGRI comme une organisation terroriste à sa demande », a ajouté le président Hassan Rohani.
Il a déclaré que les États-Unis ne pourront pas créer un fossé entre la nation iranienne et le CGRI et a appelé les Iraniens à maintenir leur solidarité et leur cohésion face aux complots des États-Unis.
Par ailleurs, le général Yahya Rahim Safavi, l’un des principaux conseillers militaires du Leader de la Révolution islamique, sayed Ali Khamenei, a déclaré que l’Entité israélien et le lobby sioniste aux États-Unis avaient joué un rôle décisif dans la décision de la Maison-Blanche.
Le général Yahya Rahim Safavi, un ancien commandant en chef du CGRI, a déclaré que la décision de Donald Trump contraindrait Washington à retirer ses troupes de la région plus tôt que prévu, compte tenu des avertissements de l’Iran et de sa décision de placer les forces américaines dans la région sur sa liste noire.
Le général Hassan Firouzabadi, haut conseiller militaire de sayed Khamenei, a indiqué mercredi à l'IRNA que cette décision des États-Unis prouvait « l'impuissance de Washington face à la nation iranienne ».
Concernant les mesures de riposte, il a tenu à souligner que « le temps déterminera notre action réciproque ».