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Trump décrète «la souveraineté d’Israël» sur le Golan: tollé à l’international

Trump décrète «la souveraineté d’Israël» sur le Golan: tollé à l’international
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Par AlAhed avec AFP

La Syrie, son allié russe ainsi que plusieurs Etats arabes ont rejeté lundi la décision américaine de reconnaître «la souveraineté d'Israël» sur la partie occupée du Golan syrien, Damas qualifiant les Etats-Unis de «premier ennemi des Arabes».

Le gouvernement syrien a qualifié lundi de «violente attaque contre l'intégrité territoriale de la Syrie» la reconnaissance américaine de «la souveraineté d'Israël» sur la partie occupée et annexée du plateau du Golan.

«Dans ce qui constitue une violente attaque contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie, le président des Etats-Unis a reconnu l'annexion du Golan syrien», a déclaré une source du ministère des Affaires étrangères à l'agence de presse officielle syrienne Sana.

Un coup de pouce à Benjamin Netanyahu

Le président américain Donald Trump a signé ce lundi à la Maison Blanche, en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le décret reconnaissant officiellement «la souveraineté d'Israël» sur le Golan. La décision américaine est interprétée comme un coup de pouce majeur à Netanyahu à 15 jours d'élections législatives incertaines en «Israël».

En pleine campagne électorale, Netanyahu a déclaré qu'«Israël ne renoncerait jamais» à la majeure partie du Golan syrien occupé par l'entité sioniste lors de la guerre des Six Jours en 1967, avant de l'annexer en 1981. Une annexion qui n'a jamais été reconnue par la communauté internationale.

«Trump n'a pas le droit ni l'autorité légale pour légitimer l'occupation israélienne», a ajouté la source au sein du ministère des Affaires étrangères syrien.

Damas, Moscou et la Ligue arabe dénoncent l'annonce

Le soutien illimité de Washington à «Israël» fait des Etats-Unis «le premier ennemi des Arabes», a-t-elle encore affirmé, selon Sana.

La Russie a dit craindre «une nouvelle vague de tensions» au Proche-Orient à la suite de la décision américaine.

L'ONU, elle, a estimé que le statut juridique du Golan restait «inchangé».

Au Caire, le secrétaire général de la Ligue arabe, une organisation qui regroupe les Etats arabes, Ahmed Aboul Gheit, a jugé la décision de Donald Trump «nulle et non avenue dans le fond et la forme».

Le Koweït a estimé que la décision américaine n'aiderait pas à l'établissement de la paix et remettait en cause le rôle des Etats-Unis en tant que médiateur.

La Jordanie a elle dénoncé une «décision unilatérale qui provoquerait davantage de tensions dans la région». 

À Beyrouth, le ministère des Affaires étrangères a rejeté une mesure qui «viole le droit international et nuit aux efforts pour une paix juste». «Les hauteurs du Golan sont un territoire syrien et arabe et (...) aucun pays ne peut changer l'Histoire en transférant la propriété d'un territoire d'un pays à un autre», affirme la diplomatie libanaise.

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