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Ryad la clé du «deal du siècle», affirme une journaliste britannique

Ryad la clé du «deal du siècle», affirme une journaliste britannique
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Par AlAhed et i24news

Le soi-disant «plan de paix» pour le Moyen-Orient, concocté par le conseiller et gendre du président américain, Jared Kushner, et Jason Greenblatt aurait inclus une proposition d'échange de terres selon laquelle les Palestiniens auraient obtenu des terres jordaniennes et le royaume hachémite des terres saoudiennes, d'après le nouveau livre d'une journaliste britannique publié mardi.

Dans un chapitre explosif décrivant le premier voyage à l'étranger de Donald Trump - en visite en Arabie saoudite, «Israël» et au Vatican -, l'auteure Vicky Ward explique que Riyad était censé jouer un rôle crucial dans les soi-disant «efforts de paix israélo-palestiniens», notamment en abandonnant des terres et en contribuant à la reconstruction de Gaza.

«L’Arabie saoudite était… la clé du 'deal du siècle' au Moyen-Orient», affirme Mme Ward dans son livre.

«Ce que Kushner voulait, selon plusieurs personnes, témoins du projet, était que les Saoudiens et les Emirats Arabes Unis fournissent une assistance économique aux Palestiniens. Il était prévu de construire un oléoduc reliant l’Arabie saoudite à Gaza, où pourraient être construites des raffineries, des usines de dessalement ainsi qu'un port maritime».

«Le plan prévoyait également des échanges de terres selon lesquels la Jordanie devait céder des territoires aux palestiniens, récupérant des terres de l’Arabie saoudite qui elle-même obtenait de l'Egypte la rétrocession de deux îles de la mer Rouge».

Le livre ne précise pas cependant, si le plan d’échange de terres est toujours envisagé, et l’administration américaine ne compte pas dévoiler son projet avant les élections législatives israéliennes du 9 avril.

Vicky Ward ajoute que les relations entre la famille de Jared Kushner et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou ont fait du gendre de Donald Trump un intermédiaire utile entre l'administration américaine et «Tel Aviv».

M. Trump était initialement «réticent» à rencontrer le Premier ministre israélien, affirme-t-elle.

«Bibi (surnom de Benyamin Netanyahou) et lui se redoutaient», a déclaré l'ancien Conseiller du président des États-Unis, Steve Bannon à l'écrivaine.

«Deux hommes alpha. Trump trouvait que Bibi ne le traitait pas avec respect», a-t-il confié.

Mais M. Netanyahou aurait déclaré que depuis les années 50, les présidents américains agissaient selon un principe qui consiste à garder la Russie hors de la région, jusqu'à Barack Obama à qui il aurait reproché d'avoir inversé la tendance.

«Obama avait permis à la Russie d'entrer [en Syrie] et d'y obtenir un statut quasi permanent. Ils n'allaient pas s'en aller, une question qu'il fallait régler», a déclaré M. Bannon à Ward, concluant que «Trump et Netanyahou commençaient à s'entendre vraiment bien».

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