L’Inde met en garde Islamabad contre les « graves conséquences » des manœuvres au Cachemire
Par Sputnik
L’armée indienne a transmis à l’armée pakistanaise une mise en garde, lui demandant de ne pas viser les quartiers résidentiels, ajoutant qu’elle « réagirait aux provocations de façon appropriée ».
L'armée indienne a mis en garde le Pakistan contre les provocations ultérieures, expliquant que les pilonnages de quartiers résidentiels proches de la ligne de démarcation dans l'État indien du Jammu-et-Cachemire risque d'avoir de « graves conséquences », relate la chaîne NDTV, citant l'armée.
Selon le document, la partie indienne « réagira aux provocations et aux incidents de façon appropriée et avec de graves conséquences ». L'armée indienne note qu'elle « a transmis à l'armée pakistanaise une mise en garde l'exhortant à ne pas viser les quartiers résidentiels », ajoutant que « la situation générale dans la zone de la ligne de démarcation était relativement calme ».
L'armée indienne a annoncé mercredi 6 mars que le Pakistan avait à nouveau pilonné des zones proches de la ligne de démarcation au Cachemire, prenant pour cibles des points de passage indiens ainsi qu'une zone civile. Qui plus est, ajoute la chaîne citant ses sources, le Pakistan a déployé dans le secteur du matériel militaire et des effectifs supplémentaires qui stationnaient précédemment à la frontière avec l'Afghanistan.
La tension persiste entre l'Inde et le Pakistan à la suite d'un attentat à la voiture piégée contre une colonne de militaires indiens perpétré le 14 février dans l'État frontalier indien du Jammu-et-Cachemire. L'attaque, qui a tué 41 policiers réservistes, a été revendiquée par le groupe extrémiste « Jaish-e-Mohammed (JeM) », qui milite pour le rattachement du Cachemire indien au Pakistan.
Le 26 février, l'armée de l'air indienne a frappé un camp de ce groupe sur le territoire pakistanais. Le lendemain, Islamabad a déclaré que ses avions ont attaqué, en réponse, des sites militaires dans le Jammu-et-Cachemire. Les deux pays affirment avoir abattu des avions de l'ennemi lors d'un combat aérien massif, le premier depuis la troisième guerre indo-pakistanaise de 1971.