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Deux Françaises retenues par les forces kurdes en Syrie, espèrent pouvoir rentrer en France

Deux Françaises retenues par les forces kurdes en Syrie, espèrent pouvoir rentrer en France
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Par Sputnik

Actuellement retenues dans le camp de déplacés d’al-Hol après avoir fui «Daech», ces deux Françaises, qui portent des niqabs, se livrent devant une caméra de l’AFP. Ne souhaitant pas renier leur islam, les deux femmes disent cependant espérer pouvoir rentrer en France.

Deux Françaises, converties à l'islam, Chloé et Chaïma (leurs noms ont été changés), se sont confiées à l'AFP. Poussées par la faim et «n'étant pas d'accord» avec les terroristes, les deux femmes ont fui «Daech» pour se livrer aux forces kurdes. Elles se trouvent actuellement dans le camp de déplacés d'al-Hol, dans le gouvernorat de Hassaké. L'agence de presse insiste sur le fait que plusieurs éléments racontés par ces deux femmes sont «invérifiables».

« J'espère pouvoir rentrer dans mon pays et ne plus faire subir ça à mes enfants. C'est dur par rapport aux enfants, quand on a des enfants, c'est très difficile de les voir toute la journée "maman, j'ai faim, maman, j'ai faim". J'ai un fils qui a sept ans, mentalement, ça l'a un peu réduit », a confié l'une des deux femmes.

L'autre a tenu à souligner qu'elle avait perdu des enfants dans un des bombardements, cependant, assure-t-elle, elle n'a pas le goût de la vengeance.

Une fois rentrées en France, les deux femmes espèrent être jugées « au cas par cas », « pas pour tout ce que le groupe a fait » et être condamnées à une peine légère qui leur permettra de «profiter» de leurs enfants.

« Je comprends pourquoi ils ont de réserves, des craintes, d'un côté, c'est normal. Mais on est des gens normaux, on vit normalement, on n'est pas des animaux. On a un cœur, on a une âme », a-t-elle insisté.

Près de 130 terroristes français, parmi lesquels un tiers d'adultes, hommes et femmes, et deux tiers d'enfants, dont certains en bas âge, détenus dans des camps en Syrie, sous surveillance kurde, rentreront prochainement dans leur pays pour y être jugés, en raison du retrait des États-Unis et de l'instabilité dans la région, a annoncé le 29 janvier le ministre français de l'Intérieur, Christophe Castaner. Les rapatriements se feront par avion. Ces personnes seront toutes incarcérées et poursuivies en justice dès leur arrivée en France. Le ministre a d'ailleurs souligné que «c'étaient des Français avant d'être des djihadistes».

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