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Yémen: les céréales stockées à Hodeïda risquent de pourrir si l’accès n’est pas permis (ONU)

Yémen: les céréales stockées à Hodeïda risquent de pourrir si l’accès n’est pas permis (ONU)
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Par AFP 

Les Nations Unies ont déclaré lundi qu’il était urgent de permettre aux organismes humanitaires d’accéder aux céréales stockées dans des entrepôts du Programme alimentaire mondial (PAM) à Hodeïda, au Yémen.

«L’urgence pour l’ONU d’accéder aux entrepôts de la mer Rouge à Hodeïda s’accroît de jour en jour», ont déclaré dans un communiqué conjoint l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, Martin Griffiths, et le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, Mark Lowcock.

Les deux hauts responsables onusiens ont souligné «qu’assurer l’accès à ces sites est une responsabilité partagée par les parties au conflit au Yémen».

«Avec un accès sûr, libre et durable», les Nations Unies peuvent mettre à la disposition des personnes dans le besoin la nourriture dont elles ont urgemment besoin.

Ces céréales stockées dans les entrepôts du PAM - suffisamment pour nourrir 3,7 millions de personnes pendant un mois - sont inaccessibles depuis plus de cinq mois et risquent de pourrir.

Dans le même temps, l’ONU est en train de passer à la vitesse supérieure pour fournir une aide alimentaire à près de 12 millions de personnes à travers le Yémen qui ont du mal à subvenir à leurs besoins quotidiens. « Notre principale préoccupation concerne leur survie et leur bien-être», insistent M. Griffiths et M. Lowcock.

Par ailleurs, l’Envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen et le Coordonnateur des secours d’urgence se disent encouragés par l’engagement récent de toutes les parties, travaillant avec les Nations Unies sur le terrain, à créer les conditions nécessaires pour que l’équipe puisse atteindre sans plus tarder les sites de stockage de vivres.

La situation humanitaire est toujours préoccupante au Yémen. Lors d’une réunion au Conseil de sécurité le 9 janvier dernier à New York, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires avait déclaré que celle-ci demeurait «catastrophique».

Selon M. Lowcock, plus de 24 millions de personnes -soit 80% de la population- ont en effet besoin d’une assistance humanitaire au Yémen, 10 millions de personnes n’étant pas loin de connaître la famine. De même, plus de 3,3 millions de personnes sont déplacées, dont plus de 600.000 au cours des 12 derniers mois, avait déclaré le Coordonnateur des secours d’urgence.

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