noscript

Please Wait...

Brexit: il est «encore temps» de trouver une solution, dit Merkel

Brexit: il est «encore temps» de trouver une solution, dit Merkel
folder_openEurope access_time depuis 5 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec AFP

Il est «encore temps» de trouver une solution pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, a estimé mardi la chancelière allemande Angela Merkel, à moins de deux mois du Brexit.

«D'un côté, le temps presse» et les entreprises ne peuvent se voir soumises à de longues procédures douanières, a dit la chancelière allemande à Tokyo devant des représentants de sociétés allemandes et japonaises.

Néanmoins, a-t-elle ajouté, «d'un point de vue politique, il reste du temps. Deux mois ce n'est pas long mais il y a encore du temps et il doit être utilisé par toutes les parties prenantes».

Angela Merkel a reconnu que la question du «filet de sécurité» ou «backstop» «compliquait» les discussions du Brexit.

Le «filet de sécurité» est censé éviter le retour d'une frontière physique entre la République d'Irlande et la province britannique voisine d'Irlande du Nord. Il est jugé inimaginable par les partisans d'un divorce net avec Bruxelles, qui estiment que cela arrimerait leur pays indéfiniment à l'Union européenne.

Il s'agit d'un «problème clairement défini et qui doit donc pouvoir trouver une solution clairement définie», a affirmé la dirigeante allemande, ajoutant: «Mais cette solution dépend de ce que sera la relation future entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne et du type d'accord commercial que nous signons».

«Il sera très important pour nous de savoir exactement comment la partie britannique voit sa relation à venir avec l'UE», a poursuivi la chancelière.

Après une rencontre avec le premier ministre japonais Shinzo Abe, Angela Merkel avait appelé lundi à faire preuve de «créativité» et de «bonne volonté dans la recherche d'une solution».

Mais elle avait aussi clairement dit que toute solution devait être trouvée uniquement au travers de la déclaration politique accompagnant l'accord de Brexit, sans réouverture des négociations de sortie.

Des représentants de la Chambre des Communes se sont rendus lundi à Bruxelles pour explorer, avec l'exécutif européen, des voies pour débloquer la situation après le rejet par le parlement britannique de l'accord de retrait négocié avec l'UE par leur Première ministre Theresa May.

Mais l'un des plus hauts responsables de la Commission européenne, Martin Selmayr, a jugé cette rencontre «peu concluante» et lancé que «l'UE avait bien fait d'entamer ses préparatifs en vue d'un Brexit sans accord» en décembre 2017.

«Sur les deux dernières années au cours desquelles nous avons traité de la sortie du Royaume-Uni, nous avons travaillé plus étroitement ensemble que pendant les années précédentes», a plaisanté la chancelière en déclenchant des rires.

Le Royaume-Uni doit quitter l'UE fin mars à la suite d'un référendum organisé en 2016.

Comments

//